Burundi : Le pouvoir cnddfdd confirme devant l’Assemblée Général des NU son projet de génocide des tutsis et des hutus de l’opposition

Burundi : Le pouvoir cnddfdd confirme devant l’Assemblée Général des NU son projet de génocide des tutsis et des hutus de l’opposition
Le représentant du pouvoir cnddfdd à l’Assemblée Générale des Nations Unies vient de confirmer ce que URN HITAMWONEZA a toujours dit que le pouvoir cnddfdd est en train de préparer un génocide à grande échelle qui ne touchera pas seulement les tutsis et les hutus de l’opposition (celui-là est déjà en cours à petit feu), mais également la sous-région des grands lacs (spécialement le Burundi, l’Est de la RDC et le Rwanda).
Il est difficile voire impossible de cacher sa nature. Un groupe des extrémistes hutus qui ont actuellement le pouvoir en mains au Burundi ont toujours rêvé exterminer tous les tutsis et les hutus qui les embêteraient dans leur projet. C’est le même groupe dont la plupart des membres ont été à l’école de Juvénal Havyarimana du Rwanda, qui ont incité les hutus à commettre le génocide des tutsis en 1993 après l’assassinat du président Melchior Ndadaye par un groupe de militaires non mandatés par les tutsis ; c’est ce même groupe qui a incité les hutus de prendre les armes sous prétexte de défendre la démocratie alors que l’objectif principal était de continuer à massacrer les rescapés et les autres tutsis dans des embuscades sur les routes, dans leurs ménages et dans les écoles ; c’est le même groupe qui continue à tuer sélectivement tutsis et hutus de l’opposition jusqu’aujourd’hui ; c’est le laboratoire de ces extrémistes qui ont le pouvoir au Burundi qui, en contact avec les forces négatives des FDLR/FLN qui ont commis le génocide des tutsis au Rwanda en 1994, planifie les attaques du Rwanda par ces forces négatives en passant par le Burundi et en bénéficiant de ce pays des appuis multiformes, enfin de pousser le Rwanda à user de son droit de poursuite pour qu’enfin ils disent qu’ils sont attaqués par le Rwanda, et de surcroit par les tutsis afin de passer à la phase finale de leur plan macabre de génocide à grande échelle. Les tutsis rwandophones de la RDC ne seront pas non plus épargnés, selon leur plan.
Chasser le naturel, il revient au galop, disait Philippe Néricault . Voilà que lors de l’adoption d’une résolution par l’Assemblée Générale des Nations Unies ce 20 mai 2021 sur la responsabilité de protéger et la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité, le représentant du pouvoir cnddfdd a voté NON. 115 pays ont voté ‘’pour’’, 15 pays dont le Burundi ont voté ‘’contre’’ et 28 pays se sont abstenus.
On n’aimerait pas s’attarder beaucoup sur les raisons qui ont poussé les différents pays à voter ‘’pour’’ ou ‘’contre’’ ou ‘’abstention’’. Chaque pays peut justifier sa position de sa manière et suivant sa ligne politique. Nous nous intéressons ici sur le ‘’Non’’ du Burundi
Le pouvoir au Burundi prépare un génocide à grande échelle des tutsis et des hutus de l’opposition en utilisant tous les leviers de l’Etat comme le préparait Juvénal Havyarima au Rwanda depuis les années 1990 ; il a réussi à le mettre en œuvre en 1994. De tels pouvoirs criminels n’aiment pas entendre parler d’éventuelles interventions en mettant toujours en avant la question de souveraineté de l’Etat. Le pouvoir d’un Etat souverain a-t-il le droit de tuer une partie de son peuple comme il veut ? Non. Les NU ont l’obligation d’user de tous les moyens pour protéger la population contre des crimes commis par le pouvoir sur son peuple. Nous lisons sur le site du conseil de sécurité des NU que  ‘’étant donné que la perpétration d’atrocités criminelles constitue une menace contre la paix et la sécurité et se produit généralement dans un contexte de conflit armé, il incombe au Conseil de sécurité de prendre des mesures collectives pour prévenir et faire cesser les atrocités criminelles dans les cas où les moyens pacifiques s’avèrent inadéquats et où les autorités nationales n’assurent manifestement pas la protection de leurs populations contre ces crimes. L’action collective peut prendre une forme coercitive ou non coercitive, en fonction des moyens disponibles dans le cadre des Chapitres VI, VII et VIII de la Charte des Nations Unies’’.
Voter contre cette résolution signifie pour le pouvoir de Gitega que non seulement il ne veut pas protéger son peuple contre le génocide et toute forme d’exclusion, contre les crimes de guerre ou crimes contre l’humanité car il pose lui-même ce genre d’actes chaque jour ; mais aussi parce qu’il pense qu’il pourra faire tout ce qu’il veut sans aucune intervention extérieure et que personne ne pourra lui en demander des comptes. Loin de là, si le groupe d’extrémistes qui dirige le pays pense ainsi, il se trompe beaucoup. Ses premiers partenaires, la Chine et la Russie ont aussi voté ‘’contre’’ ; et le pouvoir de Gitega estime que les deux puissances pourront lui venir en aide pour échapper aux conséquences des actes qu’il planifie de poser. Ses leaders sans vision oublient que ces puissances ont des intérêts à défendre dans le pays et que quand les choses basculent, ils se rangent du côté du plus fort. Le Gouvernement de Havyarimana et ses interahamwe ont fui alors qu’ils avaient le soutien de la France et ses alliés. La détermination du peuple qui se lève est une force redoutable que les canons ne peuvent pas vaincre.
Il était alors inutile de s’afficher au grand jour devant les Nations Unies ; même s’il avait voté ‘’pour’’, il ne changerait pas son plan. Probablement qu’il a eu peur d’un envoi éventuel des forces de prévention. Mais, là aussi, le pouvoir cnddfdd est habitué à refuser un déploiement de telles forces ; il l’a fait plus d’une fois, et le conseil de sécurité s’est abstenu d’user de la force pour le faire alors qu’il en était capable. Le génocide des tutsis rwandais a été exécuté en 1994 sans aucune intervention alors que tout le monde criait qu’un génocide était en préparation.
Face à ce refus du pouvoir de Gitega de voter cette résolution, le Conseil de sécurité des nations unies devrait se rendre compte qu’il s’est beaucoup trompé en retirant le Burundi de son agenda politique en décembre 2020, arguant que la sécurité et la situation des droits de l’homme se sont améliorées avec le nouveau pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. Les choses se sont par contre empirées. C’est aussi l’Union africaine qui devrait en tirer une leçon car, elle aussi, vient de décider la suspension de toutes ses missions d’observation des violations des droits de l’homme au Burundi pour les mêmes raisons. Encore une fois, une mauvaise appréciation de la situation sécuritaire du Burundi. L’Union Européenne qui n’a pas encore pris une décision définitive de lever les sanctions imposées au Burundi depuis 2016 devrait enfin se rendre compte que le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye multiplie les paroles de bonnes intentions alors qu’en réalité, il n’est pas prêt à respecter les droits de l’homme au Burundi, que par contre il planifie le pire.
URN HITAMWONEZA estime qu’il est bon que le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye affiche aux yeux du monde entier ses intentions génocidaires. Il reste aux uns et aux autres de réagir. Nous avons toujours alerté le monde sur la préparation du génocide à grande échelle des tutsis et des hutus de l’opposition au Burundi et des tutsis en général dans la sous-région. Aucune mesure préventive n’a jusqu’à présent été prise. Certains pays continuent à appuyer ce pouvoir par des moyens contournés. Ceux-là sont documentés ; qu’ils se préparent à assumer la responsabilité de ce génocide en préparation. Nous n’attendons pas ni du conseil de sécurité des nations unies, ni de l’Union africaine, ni encore moins des pays de l’EAC l’intervention en cas de début du génocide quand ils n’ont rien fait pour le prévenir. Nous demandons plutôt aux burundais, hutus comme tutsi, membres du cnddfdd ou pas, de se lever et dire non à cette clique militaire qui prépare l’hécatombe pour les enfants du pays. Notre moyen de prévention, c’est leur enlever ce pouvoir sur lequel ils s’appuient pour creuser la tombe pour le Burundi. Notre force la plus redoutable est notre union et notre détermination à libérer notre pays. Et nous y parviendrons. WhatsApp contact: +31685638237
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