Burundi : Le Président Evariste Ndayishimiye installé dans un fauteuil qu’il ne mérite pas

Burundi : Le Président Evariste Ndayishimiye installé dans un fauteuil qu’il ne mérite pas.
Il le sait lui-même et il le sent ; il a peur qu’il ne pourra même pas terminer le mandat de 7ans qu’il a volé au peuple.
Bientôt une année. C’est demain le 20 mai 2021 que les burundais se souviendront que le 20 mai 2020, ils se sont réveillé de bon heure pour aller voter dans l’espoir de changer un système cnddfdd qui a trop duré au pouvoir. Il a non seulement duré, mais, il a aussi ruiné le pays car depuis qu’il est sous commande, le pays n’a jamais cessé de régresser à tel point que le Burundi se trouve à la première place sur la liste des pays les plus pauvres au monde.
Les burundais ont effectivement bien voté ce jour du 20 mai 2020 ; mais, la clique militaire du cnddfdd au pouvoir, elle qui avait décidé, avec beaucoup de polémiques au sein du système, qu’Evariste Ndayishimiye soit candidat du parti présidentiel ; c’est elle-même qui a fait que ce même Evariste Ndayishimiye soit président de la République alors qu’il n’avait pas gagné les élections. Tout le monde se souvient que l’ancien président Pierre Nkurunziza avait souhaité voir l’ancien président de l’assemblée nationale Pascal Nyabenda le succéder à la tête de l’Etat. Une bonne stratégie pour lui de garder son influence dans le pays avec son titre de Guide Suprême du patriotisme qui lui donnait des avantages comparables à ceux d’un chef d’Etat en fonction. Il allait se faire Roi du Burundi. La clique militaire au pouvoir a dit non à Pascal Nyabenda sous prétexte qu’il n’a pas été au champ de bataille, comme si le pays ne sera jamais dirigé par un civil ; c’est ce que la clique militaire du cnddfdd aurait décidé.
Imposé comme candidat du cnddfdd, imposé comme président de la République, Evariste Ndayishimiye n’est pas président légal et légitime du Burundi. Il a été installé au pouvoir de force par la clique militaire. Les membres du cnddfdd avaient tout fait pour tricher ces élections à tel point qu’ils ne pensaient pas un seul instant qu’ils pouvaient perdre. A la surprise générale, et cela à la phase de décompte des résultats, la clique militaire a décidé de les changer en passant par Pierre Claver Kazihise qui a proclamé des résultats dont il ne savait même pas l’origine. Tout le monde se souviendra de son expression ‘’ résultats brouillon’’ que la CENI avait mis sur son site Web et qui étaient différents de ceux qu’il avait publiés. Dans cette bousculade, il n’y avait pas moyen de dresser un tableau clair des résultats car les premiers résultats, diffusés au fur et à mesure du comptage, commençaient à être balancé sur les réseaux sociaux et donnaient avantage à Agathon Rwasa. C’est à ce moment que la clique militaire a ordonné à Mr Kazihise de proclamer, sans avoir réuni toutes les données, que Evariste Ndayishimiye est largement en avance par rapport aux autres candidats. Cette même clique militaire obligea aux médias de diffuser les premières tendances alors que la synergie organisée par le CNC (Conseil National de la Communication) avait signé une convention de ne diffuser que les résultats définitifs transmis par la CENI. Voilà certains faits. Et le journal Libre. Afrique vient de publier les résultats d’une enquête faite par des experts burundais qui ont prouvé, chiffres à l’appui, que Evariste Ndayishimiye n’a pas gagné les élections de mai 2020.
Malgré cette tricherie fragrante, personne n’a levé le petit doigt pour la dénoncer. Les évêques qui ont l’ont essayé ont fini par se taire car voyant que leur constat n’allait pas changer la décision militaire. Agathon Rwasa, président du CNL qui avait juré à ses membres et sympathisants qu’il n’allait pas tolérer que le cnddfdd lui vole la victoire lors de sa campagne électorale, n’a fait que déclarer sur les médias qu’il a remporté les élections, qu’il y a eu tricherie, mais les simples mots ne pouvaient changer la décision de ces militaires qui ont dit : ‘’ Dites que c’est le candidat du cnddfdd qui a gagné, on va gérer la suite’’. Gérer la suite était de mater sans pitié toute personne qui oserait manifester contre la victoire imposée d’Evariste Ndayishimiye. Tout le monde a eu peur, tout le monde s’est tu, tout le peuple burundais a été contraint d’être dirigé par un voleur. Et on dit que c’est la démocratie. Le Burundi continue d’être sous le joug d’une dictature militaire sans nom et tout un peuple est obligé de vivre dans la misère, la peur de leur lendemain.
Nous y reviendrons pour vous parler en détail du bilan d’une année de pouvoir d’Evariste Ndayishimiye dans tous les domaines de la vie nationale.
URN HITAMWONEZA vous dit déjà, et tout le monde le voit, que depuis qu’Evariste Ndayishimiye est au pouvoir, son bilan est largement négatif ; le Burundi a régressé dans tous les secteurs. Remplacer le système cnddfdd qui prend en otage les burundais par un pouvoir légal et légitime est la seule solution de tous leurs problèmes vécus aujourd’hui. Mais, Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire devront d’abord passer devant des juridictions indépendantes pour répondre des crimes commis pendant tout le temps qu’ils ont dirigé le Burundi. WhatsApp contact: +31685638237
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