Burundi : Qu’est ce qui serait à la base des maladies mentales qui touchent au moins la moitié de la population burundaise ?

Burundi : Qu’est ce qui serait à la base des maladies mentales qui touchent au moins la moitié de la population burundaise ?
Un message facebook de la radio Isanganiro capté sur les réseaux sociaux a provoqué des frissons pour beaucoup de burundais et des étonnements pour les amis du Burundi et ceux qui suivent la politique de ce pays le plus pauvre de la planète alors qu’il regorge de beaucoup de minerais dans son sous-sol.
Le message signale que ‘’plus de 47% de burundais ont des signes des maladies mentales’’. Il ajoute que ces chiffres émanent d’une étude faite en 2019 par l’ISTEEBU, en charge des statistiques. Ces chiffres ont été présentés le 8 Avril 2021 dans un atelier qui avait pour objectif d’étudier comment rapprocher les soins médicaux aux malades mentales des différentes structures de soin. Les participants ont été unanimes qu’il y a au Burundi une carence des spécialistes dans ce domaine et une rareté (ceux disponibles sont trop chers) des médicaments adaptés. Voilà en gros le contenu du message
Le message ne pourrait pas ne pas faire peur aux burundais et pourquoi pas aux dirigeants. Un pays où au moins la moitié de tout un peuple a des signes de maladies mentales, c’est un danger très grave. Supposons qu’au Burundi il y a 12 millions d’habitants. Comment croire qu’au moins 6 millions ont des signes de maladies mentales ( ihahamuka) ? Nous ne savons pas comment cette société a fait des enquêtes, nous ne pouvons pas confirmer ni infirmer les résultats présentés. Seulement nous avons le droit d’en faire des analyses et commentaires. Et chacun pourrait aussi donner son apport pour qu’on arrive à déceler ce qui est à la base de cette situation si catastrophique dans un pays où il fait normalement beau vivre comme ne cessent de le souligner tous ceux qui l’ont visité jusqu’à une certaine époque.
Le Burundi est un pays qui connait aujourd’hui une accalmie hors du commun. Il n’y a pas de crépitements d’armes, il n’y a pas de guerre. Pourtant, il ne se passe aucune journée sans qu’on entende des cadavres découverts ici et là, soit dans des buissons, dans les vallées ou dans les rivières et lacs. L’administration se hâte chaque fois à les faire enterrer sans identification soit disant pour protéger la population contre d’éventuelles maladies. C’est dire qu’il y a au Burundi des gens qui tuent en silence et sans aucune poursuite. Nous ne parlons pas de ceux qui sont régulièrement arrêtés et conduits dans des lieux inconnus, ceux qui sont emprisonnés arbitrairement, des femmes et filles violées etc… Serait-ce cela qui serait à la base de ce taux si élevé des gens qui ont des signes de maladies mentales. C’est plus que cela.
URN HITAMWONEZA vous promet de fouiller en profondeur pour savoir comment une telle situation arrive dans un pays où il n’a pas de guerre ouverte. Mais, ce qu’il faut déjà savoir, c’est que tout burundais se trouvant sur le sol burundais, du président de la République jusqu’au citoyen Lambda du coin le plus reculé du pays, a peur. De quoi ? Nous y reviendrons demain en détail. Libérer le Burundi devient alors plus qu’urgent pour que les cœurs des citoyens burundais retrouvent la tranquillité afin que tout le monde se mette consciencieusement au travail pour développer le pays qui ne manque pas de potentialités, mais qui a toujours manqué de bonne gouvernance.

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