Burundi : Après le trafic d’êtres humains, le pouvoir de Gitega est aussi impliqué dans le trafic des stupéfiants.
Le pouvoir cnddfdd a toujours excellé dans des commerces illicites comme le commerce des êtres humains prohibé à travers le monde entier. Au Burundi, il a été impossible d’arrêter ce genre de commerce car ce sont de hautes autorités aussi bien au sein de la police qu’au sein du parti au pouvoir qui sont les premiers responsables. La preuve est que malgré les discours de bonnes intentions pour combattre ce trafic, il continue au vu et su de tout le monde. Le cas de fragrance extrême s’est passé le 14 décembre 2020 où 101 femmes ont été arrêtées par la police dans un hangar à Buterere à Bujumbura, prêtes à embarquer vers les pays arabes. Quatre jours après, le 18 décembre 2020, une vingtaine parmi ces femmes arrêtées se sont retrouvées dans un groupe de gens qui ont pris l’avion vers ces pays arabes. Ce qui veut dire que ceux qui font ce commerce sont plus puissants que ceux qui ordonnent l’arrestation de ces femmes ou tout simplement qu’il y a désordre à la tête de l’Etat. Certains de ces burundais qui sont vendus vers ces pays ont été régulièrement arrêtés au Kenya, en Tanzanie car c’est un commerce interdit au niveau international.
Parallèlement à ce commerce d’êtres humains, le pouvoir cnddfdd faisait aussi le commerce des stupéfiants. Un trafic mafieux, prohibé aussi au niveau mondial, qui a été fait sous l’œil complice des leaders du cnddfdd depuis longtemps, sans faire de bruits. C’est aujourd’hui que ce dossier commence à être mis dans l’opinion après l’arrestation de deux individus de nationalités différentes ; l’un est burundais, l’autre est Kenyan. Ce dernier répond au nom de John Muyela, il serait directeur technique et des opérations au sein d’une société PONA Pharmaceutical et son Président Directeur Général, c’est le burundais du nom de Prosper Hakizimana, surnommé Gisiga. Un homme illettré, qui a toujours été utilisé par les généraux du cnddfdd dans beaucoup de dossiers mafieux. Les deux hommes auraient été arrêtés en Somalie alors qu’ils allaient livrer des produits stupéfiants, des drogues. Selon les spécialistes, ces produits sont semblables aux médicaments et sont utilisés en Somalie comme dans les pays du moyen orient par des terroristes qui les consomment avant leurs opérations. Comme le terrorisme est combattu dans le monde entier, c’est la raison pour laquelle les pays de l’Union Européenne et les Nations Unies en général s’impliquent davantage dans la lutte contre ce commerce illicite.
Le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye est donc accusé par ces pays d’être impliqué dans ce commerce prohibé. Il est dit que son ministre de la santé, Thaddée Ndikumana est directement impliqué dans ce dossier même s’il n’a pas été arrêté comme les deux autres. C’est au sein de cette société pharmaceutique Pona que certains produits sont fabriqués, d’autres y transitent pour être vendus dans le monde entier via la Somalie. Selon notre source, ces produits sont acheminés en Somalie sous forme de médicaments fournis aux militaires burundais en mission de maintien de la paix. Certains sont directement consommés par les shabab, d’autres continuent leur route vers divers pays comme les Usa via l’océan indien (Mogadiscio étant sur l’océan). Les deux hommes seraient alors arrêtés dans ces circonstances en Somalie.
Selon des sources concordantes, le dossier date de très longtemps. L’ancien président Pierre Nkurunziza et l’ancien chef de la police burundaise, actuel premier ministre, Allain Guillaume Bunyoni donnaient le feu vert à ce genre de commerce ; surement qu’ils recevaient leur part du gâteau. Evariste Ndayishimiye en était aussi informé, mais n’était pas directement impliqué, disent nos sources. Ce trafic serait même à la base de la reconduction du Docteur Thaddée Ndikumana à la tête du ministère de la santé par Evariste Ndayishimiye. Ce dernier aurait voulu qu’il continue ce commerce, qui, sans doute, leur procurait de l’argent sale que le cnddfdd ou des individus au pouvoir utilisent pour des affaires personnelles.
Le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye est alors pris la main dans le sac par l’Union Européenne qui fournit le budget pour payer les frais des militaires déployés en Somalie. Il sera alors obligé de coopérer pour mener des enquêtes profondes afin d’identifier et arrêter tous ceux qui sont impliqués dans ce commerce ; une manière efficace de le combattre.
URN HITAMWONEZA est entrain de pousser les enquêtes pour en savoir plus et partagera avec vous les informations fouillées sur ce dossier. Nous rappelons au peuple burundais que le temps est venu de se débarrasser des leaders qui ne cessent de ternir l’image du pays en s’impliquant dans des dossiers louches pour leurs intérêts personnels. Le Burundi mérite des leaders aux mains propres qui le conduiront vers l’unité et la cohésion de tous les burundais et leur développement. Nous demandons aussi au conseil de sécurité des Nations Unies de mettre en place une commission indépendante internationale pour enquêter sur l’implication du pouvoir cnddfdd dans le commerce aussi bien des êtres humains que des stupéfiants afin de punir tous les individus (qui qu’ils soient) responsables de ce commerce qui ne fait que renforcer le terrorisme dans le monde.