Burundi : Par quelle voie devra passer la solution au problème de sécurité sur la frontière entre le Rwanda et le Burundi ?

Burundi : Par quelle voie devra passer la solution au problème de sécurité sur la frontière entre le Rwanda et le Burundi ?
La question mérite d’être posée puisque nous sommes habitués à ce que les solutions à des problèmes du genre passent par des rencontres ou des négociations. Les rencontres entre les autorités des deux pays ont eu lieu ; elles n’ont jusqu’ici donné aucun résultat palpable. La plus récente date du 14 Mars 2021. Elle a eu lieu à Bweyeye sur le sol rwandais, dans le district Rusizi au Sud-ouest du pays, un secteur qui fait frontalière avec la zone de Ruhororo, en commune de Mabayi (province de Cibitoke, nord-ouest du Burundi). Le Burundi était représenté par une forte délégation des officiers de renseignement et des représentants des unités de la première division ; elle était dirigée par le colonel Ernest Musaba, chef de renseignement à l’Etat-major Général de la FDNB. La délégation rwandaise était composée par des officiers représentant la troisième division au Sud-ouest du pays. La rencontre qui a duré 6heures de temps était une occasion de plus de traiter les problèmes de sécurité qui ne cessent de se poser sur la frontière commune entre les deux pays. Les participants se sont promis un échange d’information pour combattre des groupes armés qui sèment l’insécurité dans chaque pays ; nous a dit un des participants.
Cependant, juste trois jours après la rencontre, des membres des FDLR/FLN se trouvant dans la Kibira, côté burundais, ont tenté encore une fois une attaque sur la population de la localité de Rwamiko dans le secteur de Nyaruguru la nuit du 17 mars 2021. Heureusement que les militaires rwandais de la RDF ont vite intervenu pour protéger la population et chasser ces criminels qui se sont repliés dans la partie burundaise de la forêt de la Kibira. Cela se passe sous l’œil complice des militaires burundais qui occupent différentes positions dans le secteur. Deux compagnies du 60eme Bataillon Amisom avait été déployées au début de la semaine passée pour renforcer ceux qui sont dans cette partie du pays. Est-ce qu’ils ont honoré leur engagement d’échanger des informations avec la partie rwandaise comme convenu dans la rencontre de Bweyeye ? Pas du tout ; sinon, l’attaque n’aurait pas eu lieu juste 3 jours après.
Comme pour essayer de masquer leur face (complicité avec les rebelles rwandais), les services de renseignement ont arrêté le 18mars 2021 deux individus répondant aux noms de Denis Uwimana (qui serait petit frère du General Godfroid Bizimana travaillant à la présidence de la République ; il a été longtemps adjoint du Directeur Général de la police) et de Clément (un rwandais). Ils seraient accusés d’apporter des vivres frais aux combattants parlant Kinyarwanda qui ont des positions militaires dans la Kibira côté Mabayi dans Cibitoke. Enragée, la population de Mabayi regrette que ces hommes ont été plusieurs fois arrêtés, quelquefois avec armes et des vivres, puis relâchés sans tarder.
Ici, il y a lieu de se poser la question de savoir quel genre de renseignements cherchent-ils encore sur ces hommes quand on sait que les militaires de la FDNB habitent ensemble avec les rebelles des FDLR/FLN sur les positions de Twinyoni et Ku Ngurube, à la frontière rwando-burundaise. Tout est connu, on n’a pas besoin de renseignements supplémentaires pour les combattre. Il manque uniquement cette volonté.
Les gens se demandent à quoi ont abouti les rencontres de Gasenyi/Nemba d’Aout 2020 entre les services de renseignement de deux pays, d’octobre 2020 entre les chefs de la diplomatie, et d’autres qui auraient eu lieu à Kigali et Bujumbura et la dernière de Bweyeye de ce 14 mars 2021. Puisque les attaques des rebelles FDLR/FLN continuent au moment où ce ne sont pas les moyens de les combattre qui manquent, il y a lieu de conclure directement que c’est la volonté qui manque. L’autre question qui doit suivre est de savoir qui a avantage à ce que cette situation perdure. Ce n’est pas du tout la partie rwandaise car le gouvernement se soucie de la tranquillité de sa population. Apparemment, le pouvoir cnddfdd se soucie plus de garder ses relations avec les rebelles rwandais FDLR/FLN. Mais, pourquoi continuer à tromper l’opinion qu’il est en train d’arrêter ensemble avec son voisin des stratégies d’échanger des informations sur les mouvements de ces rebelles quand il sait qu’il ne peut pas rompre unilatéralement les conventions d’entraide qu’ils auraient signées avec ces rebelles depuis longtemps ? Faudrait-il privilégier l’intérêt des rebelles rwandais plus l’intérêt sécuritaire de la population burundaise ? Jusque quand le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye continuera -t -il à soutenir ces FDLR/FLN qui attaquent le Rwanda voisin ?
URN HITAMWONEZA estime que la patience a des limites ; qu’il faut rapidement trouver une solution à ce problème de sécurité sur la frontière entre le Burundi et le Rwanda pour ne pas se retrouver dans une confrontation armée entre les deux pays ; cette guerre entre frères causerait beaucoup de pertes des deux côtés. La population burundaise doit dire à son président Evariste Ndayishimiye non à la guerre car il est entrain de la provoquer en appuyant les rebelles FDLR/FLN qui perturbent la sécurité des citoyens rwandais. WhatsApp contact: +31685638237
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