Burundi 18 Mars 2021 : Mort du Président Tanzanien John Pompe Magufuli : Le pouvoir cnddfdd perd un parrain de taille

Burundi 18 Mars 2021 : Mort du Président Tanzanien John Pompe Magufuli : Le pouvoir cnddfdd perd un parrain de taille
Le gouvernement tanzanien, par le biais de la vice-présidente, Samia Saluhu, a annoncé la mort de leur président, Dr. John Pompe Magufuli, ce 17 Mars 2021, officiellement par crise cardiaque. Cette date ainsi que la cause de sa mort restent problématiques. Certaines sources disent qu’il a été atteint de Covid-19, hospitalisé à Nairobi et évacué en Inde dans un état comateux d’où il aurait rendu l’âme. D’autres sources disent que ses services de renseignement ont refusé de le conduire au Kenya car les relations entre les deux pays n’étaient pas bonnes, mais qu’il a été conduit en Inde. D’autres disent qu’il a été soigné dans les hôpitaux de Dar-es-Salaam. Quoi qu’il en soit, c’est un être humain qui a quitté ce monde ; Que Dieu ait son âme !
Notre analyse se focalise d’abord sur le fait de cacher au public l’état de santé du président. Pourquoi les gouvernements le font-ils le plus souvent ? Pour quel intérêt ? Nous l’avons observé au Burundi pour le cas de l’ancien président Pierre Nkurunziza. Le pouvoir a continué à nier les faits ; mais suite à la persévérance et à la bravoure de certains hommes des médias qui ont utilisé les modes modernes de communication via les réseaux sociaux, le gouvernement a vite annoncé sa mort. Cause de la mort : arrêt cardiaque. Pour que un être vivant soit déclaré mort, son cœur s’arrête. De quoi plus normal ! Le cas de Magufuli a été catastrophique. Des autorités se sont permis de mentir au peuple et à la communauté internationale que le président est trop occupé, qu’il est dans son bureau avec beaucoup de dossiers ; le lendemain, le discours n’a pas tardé de changer en disant qu’il a une petite grippe, etc.. Ce n’est pas de la politique ; même si politique serait synonyme de mensonge, il faut savoir mentir intelligemment. Les pouvoirs dictatoriaux habitués à écraser, à faire taire leurs peuples, deviennent de plus en plus arrogants et se permettent de dire tout ce qu’ils veulent sans scrupule. Quatre citoyens tanzaniens auraient été arrêtés et emprisonnés accusés de diffuser des rumeurs sur l’état de santé de leur président. Dire qu’il était malade était un crime. Cela contribue à ternir l’image du pays.
On comprend que les autorités tanzaniennes avaient honte de dire que leur président est mort de Covid-19. Pourquoi cette honte alors que c’est une pandémie qui a déjà fait trop de victimes dans le monde entier et en Tanzanie, y compris des hautes autorités comme le vice-président de Zanzibar et d’autres ? Tout simplement parce qu’il a négligé la pandémie et a refusé de prendre des mesures barrières qui s’imposent. Il a toujours dit que les tanzaniens peuvent guérir la maladie par la prière et les médicaments traditionnels. Il estimait que même le vaccin n’est pas nécessaire. Après son départ, les choses peuvent changer dans le bon sens car les images observées sur les réseaux sociaux montrent la vice-présidente avec son entourage porter des masques.
C’est la même situation qu’au Burundi, deux pays dans le monde entier qui sont cités avoir pris à la légère cette pandémie mondiale. Le président Nkurunziza tenait le même discours que Magufuli ; lui et la clique militaire au pouvoir disaient que l’air respiré par les burundais était béni par Dieu, qu’il ne contient pas de Covid-19. On ne sait pas encore de quoi il est mort. Source officielle : toujours arrêt cardiaque. Puisqu’il n’y a pas eu d’autopsie pour connaitre la vraie cause de sa mort, certaines sources disent qu’il est mort de covid-19, d’autres n’hésitent pas à affirmer qu’il a été empoisonné. Par qui ? Des rumeurs convergent sur l’actuel Président Evariste Ndayishimiye qui voulait se débarrasser de cet homme qui allait se faire Roi du Burundi avec son Titre de Guide Suprême du Patriotisme, afin d’exercer librement son pouvoir. Malheureusement, même après son départ, le président Ndayishimiye reste les mains et les pieds liés ; il annonce des intentions et prend même des décisions qui ne sont jamais mises en exécution. Il a encore une fois besoin de se libérer pour exercer librement le pouvoir qu’il a volé.
Certains analystes estiment qu’avec le départ de John Pompe Magufuli, lui qui a soutenu avec toutes ses énergies le pouvoir cnddfdd ; lui qui avait des relations particulières avec Evariste Ndayishimiye jusqu’à ce que ce dernier oublie qu’il représente tout un peuple et ose se mettre à genou devant lui jusqu’à l’appeler Papa, le pouvoir de Gitega perd un parrain de taille. Les pauvres réfugiés burundais se souviendront de lui pour avoir violé de façon fragrante les lois internationales en matière de réfugiés en les faisant maltraiter par ses hommes, en collaboration avec les services du gouvernement qu’ils ont fui. Sinon, tant que les deux systèmes ( cnddfdd –CCM ) seront au pouvoir, l’espoir d’un changement profond vers plus de respect des droits de l’homme est minime. Les hommes qui étaient autour de Magufuli continueront sans doute à exploiter le Burundi pour leurs intérêts et le pouvoir cnddfdd continuera à maltraiter les burundais en général et les réfugiés en particulier, en les forçant de retourner au pays, là où les criminels les attendent toujours.
Le président Evariste Ndayishimiye n’a pas tardé d’envoyer des messages, via son compte tweeter, de condoléances au peuple tanzanien et à sa famille aussi bien biologique que politique. Tous ceux qui ont écrit de tels messages affirment que John Pompe Magufuli était un véritable panafricaniste. Il est parfois comparé à Nelson Mandela, sauf que ce dernier avait plus de compensions envers les réfugiés, les déplacés et les prisonniers. Il était plus humain, lui qui a donné l’exemple du pardon en acceptant, pour l’intérêt supérieure de la Nation, à coopérer avec ceux qui l’ont torturé dans les prisons. Si Magufuli pouvait avoir le minimum de qualités qu’avait Mandela, il n’aurait pas autorisé à ses hommes de torturer et tuer les réfugiés burundais se trouvant sur son territoire pour des intérêts politiques du pouvoir cnddfdd.
Feu Pompe Magufuli était un président connu pour son combat contre la corruption et les malversations économiques dans son pays ; mais, il pensait toujours exploiter les richesses du Burundi, en collaboration avec la clique militaire au pouvoir au Burundi qui y voyait plutôt ses intérêts propres en mettant de côté l’intérêt national. Certains analystes estiment que le Burundi risquait de devenir une province de la Tanzanie compte tenu de la façon dont le pouvoir cnddfdd était en train de tout céder facilement à ce pays ; une façon de rembourser ce qu’ils ont reçu pendant la période du maquis. Uwutema urwiwe bamutiza umuhoro (on prête une serpette à celui qui détruit sa maison)
URN HITAMWONEZA adresse lui aussi ses condoléances les plus attristées à la famille biologique de l’ex président John Pompe Magufuli et à son pays, la Tanzanie, à l’Afrique et au monde entier. Il meurt sans répondre, devant des juridictions indépendantes et habiletés, des crimes qu’il a cautionnés sur les réfugiés burundais se trouvant sur son territoire. Mais, avec la continuité de l’Etat, celui qui viendra sera toujours responsable de ces actes et devra en répondre. Les burundais devraient apprendre une bonne leçon de sa mort, surtout sur la gestion de la pandémie covid-19 et obliger Evariste Ndayishimiye et sa clique à y mettre plus de sérieux en mobilisant tout burundais et étranger vivant au Burundi à observer les mesures barrières et songer, comme le font les autres pays, au vaccin pour protéger les burundais au lieu de dire qu’il n’est pas encore nécessaire. Un pouvoir qui ne parvient pas à protéger son peuple est un pouvoir incapable, il faut le changer par tous les moyens. A nous tous burundais d’y réfléchir et on y arrivera. WhatsApp contact: +31685638237
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