Burundi : Le pouvoir de Gitega et certains pays mettent le paquet double dans l’organisation d’un génocide des tutsis de la sous-région
Les opérations sont faites de façon maligne, mais il est facile de le découvrir. Il suffit d’avoir de bons informateurs qui vous donnent les faits réels de terrain. Tout est parti d’une collaboration hors du commun entre le pouvoir cnddfdd et les FDRL interahamwe. L’objectif principal commun est d’éliminer les tutsis de la sous-région. Les FDLR étaient motivées par la revanche sur le pouvoir de Kigali qui les a chassés du pays après qu’ils aient commis le génocide des tutsis en 1994 ; ils rêveraient reprendre le pouvoir par la force et éliminer les rescapés. Les hutus au pouvoir au Burundi sont coupables du génocide des tutsis depuis 1993, ils aimeraient en finir, en collaboration avec ces génocidaires rwandais, pour que personne ne puisse penser à les poursuivre en justice, tôt ou tard. L’objectif intermédiaire était la recherche des moyens. D’où ils ont signé des conventions d’extraction et de vente des minerais du sous-sol congolais. Ces minerais extraits de la RDC passaient par le Burundi, la Tanzanie pour être vendus à l’extérieur. L’argent issu de cette vente servait à acheter les munitions qui sont livrées aux deux pays et acheminées au Congo aux mains de ces forces négatives.
Le Burundi est alors devenu le centre ou l’Etat-major de la planification et organisation des opérations de déstabilisation du Rwanda, surtout que, avec le pouvoir du président Felix Tshisekedi, ces forces négatives ont été harcelées en RDC. Le Burundi est dirigé d’une main de fer par un pouvoir militaire hutu cnddfdd qui a tout mis en place pour commettre le génocide des tutsis et des hutus de l’opposition à tout moment. Il a des éléments des forces de sécurité qu’il a radicalisé à cette cause, il a une milice entrainée et armée, il a des membres des FDLR/FLN intégrés au sein des corps de défense et de sécurité, il a toute l’administration hutu cnddfdd.
Aujourd’hui, leur plan est de concentrer leurs efforts sur le Rwanda. C’est pour cette raison que se multiplient des attaques sur ce pays par des éléments des FDLR/FLN qui ont érigé des positions dans la kibira sur le sol burundais. Les militaires de la FDNB envoyés en renfort dans cette région avaient eu comme ordre initial d’aller combattre contre ces forces rebelles rwandaises, mais la réalité sur terrain était qu’ils allaient plutôt les appuyer. D’où des militaires burundais sont morts, d’autres, dont des officiers, ont été blessés.
Après un échec cuisant leur infligé par les forces de la RDF, le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye et le commandement de ces forces négatives rwandaises remuent ciel et terre pour renforcer leurs positions et reprendre les attaques sur le Rwanda.
Les réseaux sociaux et les médias multiplient ces derniers jours des informations comme quoi plus de 300 militaires burundais auraient été aperçus dans l’Est de la RDC avec comme objectif, selon certaines sources, de rechercher et chasser les groupes rebelles de Red Tabara et FNL Nzabampema qui chercheraient à attaquer le Burundi.
Nous tenons à éclairer l’opinion sur ces informations : il n’y a pas de groupes rebelles à cette date qui se prépareraient à attaquer le Burundi à partir de la RDC. Les groupes armés de burundais qui sont à l’Est du Congo y sont pour d’autres affaires et n’ont ni l’intention, ni la force nécessaire pour attaquer le Burundi. Le pouvoir de Gitega le sait très bien plus que quiconque. En plus, nos sources d’informations en RDC confirment qu’elles ont vu des hommes armés en tenues militaires burundaises. Ce matin, une centaine d’entre eux faisaient hâtivement la cuisine dans une localité appelée ‘’Rubanga’’. Notre source au sein de la FDNB confirme qu’il n’y a pas eu de Bataillon organique qui se serait déplacé du Burundi vers la RDC.
De quoi s’agit-il donc puisque les médias ont parlé de 6 militaires qui ont été noyés dans la Rusizi en la traversant direction la RDC ? Y’aurait-il des militaires burundais en RDC ou pas ? Qui sont-ils ? Avec quelle mission ?
Les éléments qui ont été vus traversant la Rusizi et d’autres qui étaient déjà arrivés sur le sol congolais sont tous habillés en uniformes militaires burundais. Mais, ils sont constitués des militaires et policiers burundais sélectionnés ; des imbonerakure qui sont désormais considérés comme des militaires car ayant subi des formations et certains ayant même été envoyés en mission en Somalie avec les contingents burundais ; plus des FDLR/FLN ; tous habillés en tenues militaires burundaises. Leur mission c’est de faciliter le déplacement des forces négatives rwandaises en vue d’aller amener personnel et logistique supplémentaires en RDC. Ils se feront toujours passer pour des militaires burundais qui vont et qui viennent dans ce pays juste pour chercher les soit disant rebelles burundais qui veulent attaquer le pays à partir de la RDC. Voilà le plan.
Ce plan est financé, de façon indirecte, par certains pays qui soutiennent le projet de génocide des tutsis du Burundi, du Rwanda et les tutsis d’origine congolaise. Ces pays sont connus car ils ne se cachent pas ; ils manifestent un attachement au pouvoir de Gitega et surtout cherchent à tout prix des canaux pour financer certains projets, par lesquels leurs soutiens financiers pourraient passer.
URN HITAMWONEZA appelle encore une fois le peuple burundais à être vigilent car le pouvoir de Gitega ne cherche qu’à faire allumer le feu au Burundi et dans la sous-région. Il faut refuser que le Burundi soit le centre du mal ; le point de départ de ce feu qui risque de bruler tout sur son passage, y compris même ceux qui se croient protégés par le système cnddfdd. Les pays de la sous-région des grands lacs, spécialement le Rwanda et la RDC devraient se coaliser pour trouver des stratégies de neutraliser ces forces négatives appuyées par le pouvoir de Gitega. Et ce dernier sera tenu responsable du sang qui sera versé dans la sous-région. La communauté internationale devrait aussi prendre dans l’urgence des mesures préventives en dénonçant publiquement et en prenant des sanctions pour les pays qui appuient, directement ou indirectement, ce projet de génocide régional.