Burundi : L’emprisonnement de l’Honorable Fabien Banciryanino prouve noir sur blanc que personne n’a le droit de dire la vérité au Burundi.
Le Burundi est dirigé depuis 2005 par un pouvoir issu d’une rébellion qui n’a fait que tuer des innocents, une rébellion qui disait combattre pour le retour à la démocratie alors qu’en réalité son objectif n’était que de tuer des tutsis rescapés du génocide des tutsis de 1993 (voir rapport des NU, S/1996/682 du 22 Aout 1996). Les mêmes qui ont commis le génocide des tutsis de 1993 après la mort du président Melchior Ndadaye sont ceux-là mêmes qui ont enseigné cette idéologie de génocide qui a guidé les hommes au maquis. Des tutsis ont été tués dans leurs sites de déplacés, en sommeil dans leurs ménages, sur les routes en voyages, leurs vaches ont été soit volées et mangées par les criminels, soit tuées et laissées sur place.
Si les gens ont voté pour le cnddfdd en 2005, ce n’est pas parce qu’il avait un bon projet de société, mais qu’ils espéraient un changement ; d’autres ont voté par menace car les membres du cndd fdd leur disaient que s’ils ne votaient pas pour ce parti, ils allaient directement retourner en période de guerre. Les élections qui ont suivi n’ont été que des holdups. La force des armes a toujours triomphé sur la force de la loi.
Pendant toutes ces années, le pouvoir cnddfdd n’a commis que des crimes divers : crimes de sang et crimes économiques. Le pays n’a connu aucun signe de développement ; les leaders se sont contentés de piller les ressources du pays et à construire de belles maisons et acheter des véhicules de luxes, en même temps qu’ils faisaient endormir le peuple par des séances de prières. Leurs prières sans les actes ne valaient rien devant Dieu. Ils ont alors construit leur système sur des montages et des mensonges jusqu’aujourd’hui.
L’emprisonnement du député Fabien Banciryanino n’est qu’une preuve qui a montré aux yeux du monde entier que ce pouvoir ne peut pas tolérer toute voix qui ose dire la vérité car pour le pouvoir cnddfdd, dire la vérité signifie tout simplement détruire tout leur système.
Oser emprisonner un député pour des idées qu’il a transmises, une vérité prononcée (une vérité qui blesse les criminels sans doute), en pleine session parlementaire, est un signe qui ne trompe pas que le Burundi est loin d’être une démocratie, mais une dictature sans nom.
Aujourd’hui, le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye, obtenu par tricherie électorale, ne fait que confirmer cet esprit de dictature en écartant des fonctions de l’Etat tous ceux qui ne sont pas membres de son parti et en militarisant tous les services. Du président de la République, en passant par le premier ministre, le ministre de l’intérieur, le président de l’Assemblée nationale, certains gouverneurs de province, les administrateurs jusqu’aux chefs de collines, la majorité est constituée par des anciens combattants. La société burundaise et la communauté internationale devraient craindre cet état de fait car, pour ceux qui se souviennent de la structure administrative du pays au moment du pouvoir Frodebu en 1993, la situation était similaire. Toute l’administration était occupée par des hutus, membres du Frodebu. Ils ont été les premiers à mobiliser les tueurs et ont donné même des coups d’envoi au génocide des tutsis ; quelques hutus de l’Uprona qui ont tenté de cacher des tutsis ont été aussi tués. Le pouvoir cnddfdd a plus de moyens de commettre l’irréparable plus que celui de 1993. Il a entrainé et armé une milice, les imbonerakure, déployés à travers tout le pays, il a recruté des interahamwe et a enrôlé certains d’entre eux au sein des corps de défense et de sécurité.
En plus, le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye entretient des relations étroites avec les FDRL/FLN qui cherchent à perturber le Rwanda voisin en passant par le Burundi. Les membres de la FDNB accompagnent ces forces négatives jusqu’en RDC soit disant pour rechercher et combattre des groupes rebelles qui pourraient attaquer le Burundi ; un prétexte qui ne tient pas la route car ces groupes n’existent plus. Cela montre plutôt un projet de génocide régional qu’ils préparent ensemble.
Le procès de Fabien Banciryanino n’est alors qu’une mascarade ; une démonstration de force du pouvoir criminel d’Evariste Ndayishimiye qui utilise la justice comme un outil pour faire taire qui il veut et quand il veut pour continuer son projet de génocide sans aucun dérangement.
L’honorable Fabien Banciryanino devrait comparaitre ce 9 Mars 2021, mais la séance n’a pas eu lieu suite à la pandémie de Covid-19 qui a atteint aussi bien le personnel administratif, les soignants ainsi que la plupart des prisonniers. Les prisons du Burundi étant pleines à craquer, les mesures barrières n’étant pas appliquées, le risque est grand que cette maladie fasse beaucoup de dégâts dans les maisons de détention.
URN HITAMWONEZA estime que la vérité dite par l’honorable Fabien Banciryanino finira par éclater au grand jour. Les crimes et les mensonges sur lesquels le pouvoir cnddfdd a été bâti finiront un jour par être mis sur table et leurs planificateurs et auteurs iront un jour devant des tribunaux indépendants et seront jugés conformément à la loi. Il suffit que nous tous les burundais, nous nous mettons ensemble pour faire chuter ce régime dictatorial afin de nous choisir des leaders responsables qui ne visent que l’intérêt national. La vérité finira par remporter sur le mensonge, le bien vaincra le mal. WhatsApp contact: +31685638237
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