Burundi : La FDNB essuie un échec cuisant en présence des Généraux Evariste Ndayishimiye et Gervais Ndirakobuca
L’information écrite dans notre précédente édition d’hier le 2 mars 2021 était correcte car elle avait été transmise par une source digne de foi. La tentative des hommes d’Evariste Ndayishimiye et Prime Niyongabo d’attaquer le Rwanda sous le couvert des FDLR/FLN a eu lieu hier, en présence des Généraux Evariste Ndayishimiye et Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika qui avaient fait le déplacement dans le secteur pour soutenir les troupes sur terrain. Ils sont rentrés tard dans la soirée après un échec cuisant de leurs hommes qui ont tenté de percer par trois points : Bweyeye-Marura-Gasumo ka Kaburantwa. Ils ont eu à faire face à un mur en béton armé, difficile à franchir et impossible à percer. Ils y ont par contre laissé trop de gencives. Un militaire qui faisait partie de l’opération qui nous a donné l’information affirme qu’ils ont subi beaucoup de pertes à tel point qu’ils ont décidé d’abandonner leur projet car ayant constaté qu’il est pratiquement impossible de continuer s’ils ne voulaient pas tous mourir. Ils ont pris l’option de rebrousser chemin. Les Généraux Evariste Ndayishimiye et Gervais Ndirakobuca sont rentrés découragés ; peut-être qu’ils ne penseront plus provoquer des guerres qu’ils ne sont pas capables de gagner. Peut-être aussi qu’ils ont constaté eux-mêmes que les FDLR/FNL qu’ils soutiennent, même s’ils s’associaient à eux avec toutes leurs forces, ne pourront jamais percer le mur de la RDF. Nous osons espérer que l’arrogance affichée par cette clique militaire au pouvoir à Gitega envers le Rwanda va désormais diminuer et vont accepter des pourparlers pour trouver une solution définitive à ces génocidaires qui se la coulent douce au Burundi et qui en profitent pour perturber la sécurité des citoyens rwandais.
Notons qu’après cet échec de la FDNB en sa présence, Evariste Ndayishimiye a directement demandé que des renforts soient envoyés dans le secteur dans les meilleurs délais. Aussitôt dit, aussitôt fait. Les militaires du 60eme Bataillon Amisom ont directement pris leurs armes, besaces aux dos et sont partis à pied de Ku Mudubugu jusqu’à Cibitoke. Le même jour, les militaires du 61eme Bataillon Amisom ont par la suite plié bagages et sont partis en direction de Kayanza. Vous comprendrez que tous seront déployés sur la frontière du Burundi avec le Rwanda. Serait-ce pour une autre tentative d’attaque ou tout simplement pour renforcer la défense par peur d’être attaqué ? Le temps nous le montrera.
Nous l’avons dit et nous le répétons encore une fois ; les revendications de Gitega en rapport avec les soit disant putschistes de 2015 qui seraient hébergés au Rwanda, qui ne sont pas en train de perturber la sécurité du Burundi, ne peuvent pas être un prétexte pour que Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire appuient des forces négatives pour attaquer un pays voisin et perturber la paix des citoyens rwandais.
Maintenant que le président Ndayishimiye vient de constater lui-même qu’appuyer ces génocidaires est une peine perdue, il acceptera des pourparlers francs pour trouver des solutions durables aux conflits qui viennent de durer plus de 5ans et qui ont provoqué d’énormes pertes pour les deux pays. Les pauvres citoyens ont besoin de voyager librement entre les deux Etats, ils attendent impatiemment la reprise des échanges commerciaux
Pour rappel, les responsables des services de renseignement et les chefs de la diplomatie des deux pays s’étaient rencontrés à la frontière Rwando-Burundaise de Gasenyi/ Nemba respectivement en dates des 26 Août 2020 et 20 Octobre 2020. Certains médias ont rapporté que d’autres rencontres non officielles auraient été organisées à Kigali et à Bujumbura. Les résultats de tous ces échanges n’ont été que négatifs car au lieu d’être apaisées, les tensions sont plutôt montées. Les tentatives d’attaque du Rwanda par les éléments des FDLR/FLN en provenance de la RDC et qui passent par le Burundi avec accueil chaleureux et appui logistique, se sont multipliées. Ce qui signifie que les pourparlers n’étaient qu’une sorte de dissuasion pour permettre à ces forces négatives de se préparer afin de pouvoir lancer ses attaques. Il n’y avait pas de volonté d’arriver à la solution au conflit.
URN HITAMWONEZA conseille encore une fois aux militaires burundais qui ont juré défense de l’intégrité territoriale et protection de la population et de leurs biens, de ne plus se mêler dans des affaires politiques sans lendemain. Les hommes au pouvoir passent, le pays reste. Et vous ne partirez pas avec eux, vous resterez au service des burundais, de la Nation. Evitez alors de suivre moutonnement ce que vous disent ces leaders en manque de vision nationale qui ne cherchent qu’à vous instrumentaliser pour leurs intérêts. Demain, ils vont allumer le feu, quand ils verront que la situation devienne de plus en plus compliquée, ils s’envoleront et vous resterez à la même place pour l’éteindre au risque de vos vies. Vous avez accepté de verser du sang pour le bien du peuple et de la Nation et non pour les membres d’un parti politique. Vous êtes appelés à être disciplinés et à respecter les ordres donnés, mais, nous vous rappelons que les ordres manifestement illégaux ne s’exécutent jamais.