Burundi : De l’unité nationale, il ne reste aujourd’hui qu’un slogan politique (deuxième partie)
Nous sommes un dimanche 7 Février 2021, deux jours après la célébration de la fête de l’unité nationale célébrée le 5 février de chaque année. Nous avons montré dans notre édition précédente que les burundais considèrent cette journée comme une occasion aux hommes politiques de prononcer des discours et de déposer des fleurs sur les symboles de l’unité, mais que l’unité en soi entre burundais n’existe plus. L’unité ne se chante pas, elle se vit. Les divisions entre burundais se sont intensifiées car planifiées et enseignées par une poignée de leaders du cnddfdd au pouvoir qui en font un support pour arriver et se maintenir au pouvoir pour leurs intérêts.
Puisqu’on est dimanche, nous laissons de côté tous les autres aspects pour ne parler que ce qui est en rapport avec la parole de Dieu. Le président Evariste Ndayishimiye ne cesse de s’appuyer sur des versets bibliques dans ses discours. Nous ne sommes pas des juges (seul Dieu est le vrai juge (Jacques 4 :12) de nous tous, un juge juste car voit ce que nous pensons et ce que nous faisons même en cachette) pour savoir s’il croit en ce qu’il dit ou si ce ne sont que des mots et des discours politiques pour susciter la sympathie du peuple (sachant que plus 90% de burundais sont chrétiens).
Dans son discours à l’occasion de la fête de l’Unité nationale, Evariste Ndayishimiye n’a pas manqué de dire que Dieu joue un rôle crucial dans la pacification de toute société humaine. « C’est Dieu qui nous rend humains. Un lion, malgré sa férocité, ne s’en prendra jamais à un autre lion. Pourtant, vous verrez des Hommes s’en prendre à d’autres ! Cela pour dire que l’humanité que nous tirons de Dieu n’est pas à prendre à la légère…. C’est pourquoi avoir inscrit Dieu dans notre constitution revêt une importance aux yeux du Tout-Puissant ».
S’adressant à tous les leaders qui l’écoutaient attentivement, Ndayishimiye les a suppliés avec beaucoup d’insistance qu’il ne faut jamais verser le sang des gens ; qu’ils peuvent tout faire, excepté verser le sang car verser du sang est une malédiction.
Il disait vrai car même la Bible nous dit que Caïn a été maudit par Dieu après avoir versé le sang de son frère Abel. Certains disent qu’il l’a tué non pas par jalousie, mais par envie. Dieu venait de préférer l’offrande d’Abel à celle de Caïn. Et voilà, par ce simple geste, il saute sur lui et le tue ; Abel fut le premier humain à mourir. Dieu demanda à Caïn : Où est ton frère ? C’est à cette question que beaucoup de burundais, en commençant par les leaders devraient répondre.
Aujourd’hui, le président Ndayishimiye est considéré comme le premier responsable de tout ce qui se passe dans le pays car, beaucoup de crimes sont faits par des gens sous son contrôle : les imbonerakure, les membres du Service National des renseignements, certains membres des corps de défense et de sécurité. Et si la question que Dieu a adressée à Caïn était adressée à Evariste Ndayishimiye : Où est Thierry Kubwimana ? Pourquoi sa veuve Christa Kaneza est-elle persécutée ? Pourquoi faire souffrir un bébé de 3mois ? Avez-vous une réponse Monsieur le Président ?
Lire Exode 22 :21-23 : ‘’ Tu ne feras pas de mal à la veuve ni à l’orphelin. Si tu leur fais du mal et qu’ils viennent à moi, j’entendrai leurs cris. Ma colère s’enflammera et je vous détruirai par l’épée ; ce sont vos femmes qui deviendront veuves, et vos enfants orphelins’’.
Nous sommes convaincus que ce n’est pas Evariste Ndayishimiye qui a tué Thierry Kubwimana, ni même d’autres milliers de gens dont les cadavres, ligotés, sont ramassés ici et là dans le pays. Il peut ne pas être même parmi les planificateurs. Il est pourtant le premier à répondre de tous ces actes car s’il ne les arrête pas, il devient complice d’une part et d’autre part premier responsable car il est le chef de l’Etat.
Nous sommes sûr que les planificateurs de tous ces crimes, et même certains exécutants étaient parmi ceux qui étaient devant le président et qui l’écoutaient attentivement. Ce sont de gros poissons autour de lui qui sont très puissants et qui sont capables de faire annuler une décision prise par la justice, pourquoi pas dire non à la volonté du président lui-même. Dans ce cas, si le président n’a pas le courage d’utiliser le pouvoir que le peuple lui a donné pour les arrêter de leurs fonctions et les traduire par la suite devant les juridictions, soit il est complice, soit il est figurant, il devrait démissionner s’il se croit homme d’honneur. S’il choisit de rester assis confortablement dans son fauteuil au moment où ceux qu’il est sensé diriger continuent à verser du sang des burundais, continuent à maltraiter les veuves et les orphelins, il est assis sur une bombe. La colère de Dieu s’enflammera et détruira, lui et ces criminels par l’épée, leurs femmes resteront veuves, leurs enfants orphelins. C’est la Bible qui le dit.
URN HITAMWONEZA rappelle encore une fois aux burundais, de toutes tendances, que Dieu est amour (lire 1 Jean 4 : 7-19) et il aime tout le monde sans exception. A ceux qui sont utilisés par ces leaders-démons qui ne pensent qu’à verser du sang pour garder le pouvoir et qui se précipitent sur leurs frères pour les tuer, nous vous conseillons de penser à votre avenir et à l’avenir de vos enfants. La colère de Dieu s’enflammera sur vous tôt ou tard et qui tue par l’épée périra par l’épée (Matthieu 26 :52). A tous les burundais conscients de l’importance de la vraie unité entre nous, de l’intérêt de vivre ensemble comme des frères, nous vous demandons d’unir nos forces pour lutter contre tous ceux qui prônent les divisions et les exclusions au sein des burundais car ils ne visent que la destruction de toute une nation. Dieu est toujours du côté des justes ; faisons tout ce qui est à notre hauteur pour mettre de côté ces démons. Unis, nous y arriverons.
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