Burundi: Le pouvoir Ndayishimiye est déterminé à en finir avec les tutsis et opposants de la commune Burambi en province Rumonge

Burundi: Le pouvoir Ndayishimiye est déterminé à en finir avec les tutsis et opposants de la commune Burambi en province Rumonge
Le pouvoir cnddfdd est incapable/ ou n’a pas la volonté de réconcilier le peuple burundais qui a beaucoup de blessures du passé, aussi bien physiques que psychologiques. Malgré les appels répétitifs des autorités ecclésiastiques d’oublier le passé sombre et construire un présent et un avenir meilleur ensemble, il continue à exceller plutôt dans des crimes sans nom (aussi bien politiques qu’économiques). Il s’illustre davantage dans des violations graves des droits de l’homme, basées sur des critères aussi bien ethniques que politiques, et qui restent malheureusement impunies.
Le cas qui nous préoccupe aujourd’hui est celui de la commune Burambi en province ou Rumonge où le secteur est devenu un ‘’Killing ground’’ pour les tutsis et les hutus de l’opposition. Des actes criminels sont commis par des forces de l’ordre au grand jour. Des imbonerakure ont aussi été tués. Par qui ? Des gens jusqu’ici non identifiés. C’est le gouvernement qui devrait nous le dire via ses services en charge de la sécurité. Au lieu de faire ses enquêtes de façon professionnelle, il utilise la technique du bâton qui constitue ni moins ni plus des violations des droits de l’homme.
Tout semble avoir commencé avec l’attaque en Aout 2020 des éléments armés en provenance de la Rdcongo que le mouvement Red Tabara a par la suite revendiquée. Cela a été suivi par un début de pressions exercées par les forces de l’ordre et la milice imbonerakure de ce secteur sur les tutsis, spécialement les ex fab (anciens membres des forces armées burundaises) et les membres du CNL d’Agathon Rwasa. Un certain Charles Kabonesho sera emprisonné à la police Rumonge la nuit du 18 au 19 septembre 2020 ; il sera sérieusement torturé, accusé de collaborer avec les groupes armés. Au cours du même mois de Septembre 2020, la population tutsie de Burambi se verra forcée de participer dans les patrouilles des forces de l’ordre et sera mise en avant. C’était une façon de leur dire : ‘’ce sont vos proches qui sèment l’insécurité, vous allez devant, s’ils tirent sur nous, vous mourrez les premiers’’ Une pratique qui n’a d’autres buts que de les faire éliminer alors que ce travail de patrouille est réservé aux seules forces de l’ordre.
Malgré toutes ces manœuvres, il sera difficile à ces forces de l’ordre de maintenir la sécurité dans ce secteur. 03 personnes, membres du cnddfdd dont un imbonerakure seront tuées dans la suite par des criminels jusqu’ici non encore identifiés. Comme d’ordinaire, leurs voisins tutsis ont participé à leur enterrement ; mais certains hutus extrémistes ne voulaient pas les voir ; comme si ce sont les tutsis ou leurs complices qui les ont tués. Un certain imbonerakure du nom de Nihorimbere n’a pas hésité de prendre une machette et blesser un tutsi qui participait à cet enterrement, au su et au vu de tout le monde. Le tutsi, sauvé de justesse, s’est fait soigner, mais le criminel ne s’est jamais inquiété.
Par la suite, les imbonerakure seront renforcés en armes pour essayer de sécuriser le secteur. Le 01 décembre 2020, 08 armes ont été distribuées aux imbonerakure de la zone Maramvya, dans la commune de Burambi. Cette opération a été supervisée par Prime Ndayisenga, chef zone Maramvya. Cela n’a pas non plus suffit pour que la sécurité soit rétablie pour permettre à la population de dormir tranquillement et vaquer à leurs activités. Par contre, les tutsis ont continué à subir des harcèlements tout azimut. Les uns ont été tués, comme Come Niyongabo et Protais Niyungeko ; d’autres ont été torturés, d’autres emprisonnés. Ce qui est anormal est que même les membres de leurs familles ont été emprisonnés sans qu’aucune charge ne pèse sur eux. Comment est-ce que des femmes et des enfants peuvent ils répondre des actes qui seraient posés par leurs maris/pères ? On ne parle pas des gens qui sont arrêtés, torturés et tués après. C’est une pratique d’un autre siècle qui montre que le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye ne donne aucune valeur à la vie humaine, surtout quand il s’agit des tutsis ou des opposants politiques. Ce pouvoir a une haine viscérale envers les ex fab à tel point qu’à chaque occasion qui se présente, il n’hésite pas de les tuer. Un cadavre de Deogratias Havyarimana, natif de Mugamba, ex militaire / policier a été retrouvé à la cathédrale Regina Mundi, le 24 sept 2020 ; C-C Diomède Niyonzima du 322Bn sera fusillé au camp et le commandement dira qu’il s’est suicidé, qu’il avait un problème mental. Le S4 du Bataillon, Maj Nshimirimana et son commandant, Lt- col Jean de Dieu Ntakirutimana restent les seuls responsables de cette mort. Deux exemples qui illustrent beaucoup d’autres documentés depuis 2015.
URN HITAMWONEZA rappelle à la clique militaire au pouvoir au Burundi que tous ces crimes ne resteront pas impunis. Ils sont bien documentés ; les victimes et les bourreaux sont bien connus. Demain ou après-demain, cette poignée d’hommes et femmes qui prennent en otage tout un peuple ne seront plus au pouvoir. Leur prochaine destination est bien connue. Il faut plutôt que tous les burundais épris de paix et de justice aient le courage de vaincre la peur et s’unissent pour accélérer leur départ. WhatsApp contact: +31685638237
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