Burundi: La traque du trafic des êtres humains et de la fraude des pagnes est entrain de diviser la clique militaire au pouvoir à Gitega.

Burundi: La traque du trafic des êtres humains et de la fraude des pagnes est entrain de diviser la clique militaire au pouvoir à Gitega.
Le Burundi est devenu, au pouvoir du cnddfdd, un des grands pays au monde qui pratique le trafic des êtres humains, un commerce inhumain qui rappelle les périodes coloniales et qui est interdit au monde entier. 101 femmes et filles prêtes à embarquer vers certains pays arabes, ont été découvertes par la police le 14 décembre 2020 dans un hangar dans le quartier de Buterere, coupées de tout moyen de communication. C’est une honte pour le pays. Des gens, au 21eme siècle, qui font encore le commerce des êtres humains. Elles sont vendues comme des chèvres et des moutons aux gens qui les utilisent comme des objets : prostitution (jusqu’à les livrer à leurs chiens), esclaves domestiques, extraction de certains organes de leurs corps pour les vendre (comme les reins), etc…. Pourtant, ces filles et femmes ne sont pas forcées à participer dans ce genre de commerce malgré les témoignages accablants de celles qui les ont précédées.
Compte tenu de la misère dans laquelle elles vivent avec leurs familles, elles préfèrent mourir de cette manière que de mourir de faim. Les gens qui font ce commerce si florissant (il serait parmi les premiers qui fait entrer beaucoup d’argent dans le monde) leur disent qu’elles vont travailler pour gagner des dollars qu’elles pourront régulièrement envoyer à leurs familles. Et cela se fait en secret absolu.
Mais, qui pratique ce genre de commerce ? Ce n’est pas n’importe qui. Ce sont sans nul doute des gens très influents au sein du système cnddfdd qui peuvent trouver facilement des passeports pour ces gens et qui peuvent les justifier au sein des compagnies de transport. Sans oublier qu’ils peuvent aussi user des manières malhonnêtes de corruption pour réussir leurs opérations mafieuses.
Il y a lieu d’affirmer sans risque de se tromper que de telles opérations interdites au niveau mondial ne peuvent pas se faire sans la complicité des corps de police et de renseignement au plus haut niveau. De toute façon, le patron de la police, avec son ancien chef redouté et actuel premier ministre ne seraient pas à l’écart de ce dossier. Il y a lieu aussi d’affirmer qu’Evariste Ndayishimiye et le nouveau patron du SNR n’en seraient pas au courant. C’est un commerce qui a débuté avec l’arrivée du cnddfdd au pouvoir ; la police a longtemps multiplié des déclarations d’intention de le traquer, mais il a continué jusqu’aujourd’hui.
Cette cache de ces femmes serait révélée, selon notre source, par un informateur du SNR qui connait le circuit, mais qui ne bénéficie de rien de ce trafic et qui a cherché à gagner la sympathie et la confiance de ses patrons et de la présidence ; il sera probablement primé le 1er mai 2021 par Evariste Ndayishimiye.
Mais, cette action salvatrice ne serait pas sans conséquences au sein de la clique militaire au pouvoir. Tout comme la fraude des pagnes en provenance de la Rd congo ( 1875 pagnes saisies ce 14dec 2020 sur le lac Tanganyika à Bujumbura, en plus de beaucoup d’autres qui ont été saisies à Rumonge ou dans Cibitoke), ce dossier va créer une grande cassure entre les généraux qui voient leurs capitaux s’envoler à cause des gens qui veulent lutter contre une pratique depuis longtemps restée impunie car faite par des hauts gradés sous la complicité du pouvoir de feu Pierre Nkurunziza. S’il y avait une enquête rigoureuse et indépendante, il y aurait 90% de chance que les gens appréhendés dans ces trafics soient des travailleurs payés au service rendu, mais que les patrons soient ces leaders faisant partie de la clique militaire. C’est pour cette raison que ces deux dossiers vont accentuer les malentendus qui se trouvent déjà entre le camp Evariste Ndayishimiye (qui voulait marquer quelques points aux yeux des électeurs en changeant certaines pratiques) et le camp Allain Guillaume Bunyoni (qui veut continuer à emmagasiner des biens, même par des moyens illégaux pour s’enrichir d’avantage ; la puissance de l’argent pouvant le conduire à la conquête du pouvoir). Qui a de l’argent a le pouvoir, diront certains. Evariste Ndayishimiye est assis sur un fauteuil éjectable.
Cet appât d’argent est parmi les mobiles qui ont poussé la clique militaire au pouvoir de nouer des relations solides avec les FDRL interahamwe opérant à l’Est de la Rdcongo qui extraient des minerais dans le sous-sol congolais, les font passer par le Burundi pour être vendus à l’étranger et au retour acheter des armes pour continuer à perturber la sécurité au Rwanda. Ces armes sont achetées et livrées au gouvernement du Burundi qui les transfère directement aux FDRL. Leurs relations ne se limitent pas à ce niveau. Ils ont en commun l’idéologie de génocide qu’ils comptent encore une fois perpétrer sur la sous-région en commençant par le Burundi, le maillon faible de la chaine.
URN HITAMWONEZA trouve qu’il est temps que la clique militaire qui a toujours pillé les biens de l’Etat (l’Etat ne perçoit plus des taxes sur ces commerces illicites), qui s’est toujours enrichie au moment où le burundais moyens meurt de faim jusqu’à accepter d’être vendu comme un objet, soit destitué du pouvoir par tous les moyens possibles et imaginables pour apaiser la souffrance du citoyen lambda. Tous ceux qui sentent que le changement est plus que nécessaire doivent se mobiliser dans l’immédiat (les corps de défense et de sécurité y compris) pour nous libérer et libérer le pays et le peuple de ces taupes qui ne cherchent qu’ à nous conduire tout droit dans la tombe. WhatsApp contact: +31685638237
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