Burundi: La sorcellerie devenue un prétexte du pouvoir de Gitega pour éliminer tous les éléments gênants dans la province Cibitoke
Les burundais avaient l’habitude d’entendre des gens qui s’entretuent s’accusant mutuellement de sorcellerie à l’approche d’une période électorale. Aujourd’hui, toutes les élections commencées en mai 2020 sont déjà toutes finies, mais il se remarque un phénomène anormal des gens qui sont régulièrement tuées dans le pays , accusées de sorcellerie, spécialement dans la province de Cibitoke.
Tenez : Gaspard Bahaminyakamwe et sa femme Hatungimana Marie , de la commune Mugina, ont été gravement blessés à la machette chez eux ce 12 décembre 2020, les criminels croyaient les avoir tué ; Charles Bisesumunwa, 65 ans, de la commune Mabayi, a été tué le 9 déc. 2020 ; Michel Habonimana , 60ans, de la commune Buganda, tué par grenade à son poste d’attache ( veilleur), le 8 déc. 2020 ; un homme de 55 ans dont le nom n’a pas été connu, habitant la commune Mabayi, a été tué par bastonnade en date du 3 déc. 2020 ; Virginie Kabadege, une maman de Mugina, tuée par son fils de 16ans( Theogène) le 29Novembre 2020 ; un adolescent de la commune Buganda a tué son oncle le 13Novembre 2020 ; Régine Ndabazi, 75ans, de la commune Bukinanyana, a été tuée et décapitée le 31 Aout 2020 ; etc.. Ce ne sont que des gens qui ont été portées à la connaissance du public ; ceux qui seraient tués sans trace seraient plus nombreux. Des cadavres qui sont régulièrement trouvés sur la Rusizi, en décomposition, et qui sont enterrés à l’avant vite sans identification par l’administration, ne sont pas comptés parmi ceux-là. On ne sait pas qui les tue, pour quel motif et comment ils ont été tués.
Les personnes citées ont été tuées, accusées de sorcellerie par leurs bourreaux. Pour la plupart des fois, ces criminels commencent par lancer des tracts dans l’entourage de la prochaine victime disant qu’elle est sorcière pour que quand arrivera le moment de la tuer, personne n’en soit étonné. Cela n’empêche qu’ils passent à l’action par la suite. Et ce qui est malheureux, ceux qui ont lancé les tracts ne sont pas recherchés et sanctionnés (ce qui serait une action préventive), encore moins ceux qui ont exécuté le crime. L’administration se contente de pacifier la population leur interdisant de se faire justice, ce qui ‘’entre par l’oreille droite pour sortir par l’oreille gauche’’. Quelques personnes sont quelquefois appréhendées pour interrogatoire et sont relâchées par la suite.
Ici , il y a lieu de dégager des hypothèses qui restent à vérifier minutieusement pour qu’on trouve une solution appropriée. La première hypothèse et la plus plausible est que ces gens seraient des membres ou anciens membres des fnl, actuel CNL d’Agathon Rwasa. La province Cibitoke étant un foyer historique du palipehutu, ces vieux régulièrement assassinés seraient des anciens combattants de ce mouvement. Aujourd’hui que le cnddfdd s’implante progressivement en semant la terreur dans tout le pays, commencer à éliminer ces bibliothèques (très difficiles à corrompre) serait une bonne stratégie. La deuxième hypothèse, non moins importante, et qui est liée à la situation sécuritaire actuelle, est que ces gens seraient des témoins oculaires gênants des activités des génocidaires rwandais qui quittent l’Est de la RD congo, passent par cette province pour aller attaquer le Rwanda voisin et se replient en passant par la même voie. D’autres s’installent durablement dans la Kibira et se ravitaillent auprès de la population. Pour éviter des fuites d’information, ceux qui ont été en contacts avec ces forces génocidaires rwandais seraient d’une façon ou d’une autre éliminés. Les accuser de sorcellerie serait plus facile à faire comprendre à la population. La dernière hypothèse serait en rapport avec les conflits familiaux et particulièrement les problèmes fonciers qui créent beaucoup de heurts dans les familles. Mais, pourquoi ce phénomène serait plus remarquable dans la province de Cibitoke de façon particulière ? Ce qui veut dire que cette hypothèse n’est pas complètement à écarter, mais a moins de chance d’être la véritable cause de ces assassinats. Toutes les informations complémentaires à ce sujet sont bien accueillies sur l’adresse de Urnhitamwoneza.
Tous ces criminels qui tuent des innocents ont été à l’école de l’idéologie de génocide enseignée depuis des années par le palipehutu, puis relayée par le palipehutu-fnl, le Frodebu jusqu’au cnddfdd aujourd’hui au pouvoir. Ils continuent la mise en œuvre de cette idéologie en tuant bien entendu les tutsis, mais aussi tout élément gênant ou opposé à cette idéologie. D’où ces assassinats sur prétexte de sorcellerie.
URN HITAMWONEZA estime qu’il est temps, s’il n’est pas tard, de mobiliser tous les burundais qui ont encore des mains propres pour réunir tous les moyens nécessaires afin de combattre tous les criminels au pouvoir afin qu’ils en soient chassés et conduits devant les juridictions compétentes et punis. Se choisir des leaders qui n’ont pas de sang sur leurs mains qui pourront nous garantir la sécurité, la paix, la stabilité et le développement est notre souci premier.