Burundi: La clique militaire fait tout pour remobiliser sa troupe au moment où des divisions internes rongent le cnddfdd( 7ème partie).

Burundi: La clique militaire fait tout pour remobiliser sa troupe au moment où des divisions internes rongent le cnddfdd( 7ème partie).
Nous revenons encore sur la clôture de la semaine dédiée aux combattants cnddfdd ; une clôture qui a été marquée par un défilé militaire des imbonerakure en province Karuzi devant leur commandant suprême, Evariste Ndayishimiye.
Nous vous rappelons que c’est une occasion pour lui de remobiliser les militants du cnddfdd via les combattants imbonerakure car ils étaient totalement démobilisés à cause des conflits internes des leaders du parti. Nous tenons aussi à rappeler que le groupe pro feu Pierre Nkurunziza est le plus faible et le plus menacé. Certains de leurs biens sont en train d’être saisis malignement, demain ils seront accusés de malversations économiques pour pouvoir récupérer tout ce qu’ils ont pu entasser comme richesse (kurundarunda) comme disait Denise Bucumi, veuve de Pierre Nkurunziza.
Le défilé militaire montre que le cnddfdd se comporte toujours comme une organisation paramilitaire, le fait d’avoir une milice en est une preuve irréfutable. Un parti présidentiel avec une milice est une chose inhabituelle, un signe qu’Evariste Ndayishimiye est entrain de militariser la société burundaise pour des buts non avoués. Attendez-vous à la catastrophe à l’image du Rwanda de Havyarimana en 1994.
Tous les faits et gestes du pouvoir Ndayishimiye concourent à la finalisation des préparatifs de l’exécution d’un génocide régional. La mobilisation de la milice imbonerakure et des anciens combattants par la plus haute autorité de l’Etat, leur armement, la collaboration étroite avec les génocidaires rwandais FDRL jusqu’à les intégrer au sein des corps de défense et de sécurité, le recensement ethnique au sein des fonctionnaires de l’Etat, l’expulsion de tout observateur extérieur jusqu’à ceux des NU qui restaient encore au pays, montrent que tout a été déjà mis en place pour passer à l’action. Comme l’avion de Havyarimana a déclenché le génocide des tutsis rwandais en 1994, comme l’assassinat de Melchior Ndadaye a déclenché le génocide des tutsis burundais en 1993, il reste aujourd’hui juste un déclencheur ou un prétexte pour commencer la phase finale du génocide encours au Burundi.
En effet, le génocide des tutsis de 1993 ( vois rapport des NU S/1996/682 du 22 Aout 1996) n’a pas suffi pour exterminer tous les tutsis du Burundi comme planifié, les criminels se sont constitués en rébellion soi-disant pour défendre la démocratie alors que le plan était de continuer à pourchasser tous les rescapés ( attaque des camps des déplacés, les écoles, les passagers à bord des véhicules etc…) ; ils ont continué à tuer un à un jusqu’à avoir les moyens de l’Etat pour en tuer autant qu’ils veulent à chaque occasion qui se présentait. Aujourd’hui, des cadavres sont ramassés sur les rives des rivières et sur les chemins ; ils sont vite enterrés par les administratifs sans aucune identification. La plupart sont des gens enlevés par les services de l’Etat dans l’incognito, raison pour laquelle l’administration a reçu l’ordre de les faire enterrer le plus rapidement possible. C’est donc un génocide organisé par l’Etat qui continue.
Pourquoi le choix de la province Karuzi pour abriter les cérémonies de clôture de la semaine des combattants cnddfdd ? C’est une province qui symbolise la victoire des hutus sur les tutsis. Ce qui ne veut pas dire que c’est dans cette province que le cnddfdd a gagné ou perdu beaucoup de batailles , loin de là. C’est tout simplement une province où le génocide de 1993 a réussi le plus. C’est la province qui enregistre très peu de rescapés comme le montrent les rapports qui existent jusqu’aujourd’hui. C’était la province la plus enclavée, l’intervention des forces de l’ordre a été trop tardive, les criminels ont eu le temps suffisant pour tuer d’abord les hommes et les garçons, les femmes et les enfants ont été tués plus tard. Ils ont eu le temps de rechercher tous ceux qui se seraient cachés dans les coins les plus reculés. Comme aujourd’hui, les grands responsables de ce génocide, les organisateurs et mobilisateurs sont les administratifs  FRODEBU (du gouverneur, ses conseillers, en passant par les administrateurs jusqu’aux chefs de collines) ; les services de l’Etat en général.
Nous disposons des noms de tous ces criminels, grands organisateurs comme bourreaux et ceux des victimes, colline par colline. Nous publierons le moment venu toutes ces listes.
URN HITAMWONEZA estime que la mobilisation des combattants et imbonerakure par la clique militaire s’inscrit dans le plan de parachever le génocide commencé depuis longtemps. Une organisation paramilitaire est déjà jetée sur terrain jusqu’au niveau de la colline ; un recensement ethnique est en train de se faire dans tous les secteurs du pays, au public comme au privé. Que les burundais s’attendent au pire. Mais dans l’entre temps, tout le monde peut vaincre la peur et se lever pour donner sa contribution à la libération du Burundi. WhatsApp contact: +31685638237
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