Burundi: Le rapatriement des réfugiés de Mahama se poursuit malgré le désordre causé par certains qui sont manipulés par le pouvoir de Gitega.

Burundi: Le rapatriement des réfugiés de Mahama se poursuit malgré le désordre causé par certains qui sont manipulés par le pouvoir de Gitega.
Depuis le début du rapatriement des réfugiés burundais se trouvant au camp de Mahama, le mouvement ne s’est jamais arrêté ; chaque semaine, il y a des réfugiés qui retournent dans leur pays, le Burundi. Ce 29 Octobre 2020, c’est le 8 éme tour, avec 163 familles rapatriées, ce qui totalise 428 réfugiés qui sont rentrés volontairement.
Nous remarquons cependant que le nombre des gens qui rentrent diminuent par rapport à ceux qui rentraient dans les premiers tours. La raison est simple, c’est Covid 19. Pas mal de réfugiés inscrits pour rentrer au pays ratent cette opportunité car sont testés positifs à la Covid 19. L’information à notre disposition est qu’il commence à se remarquer des réfugiés qui hésitent à se faire inscrire au rapatriement volontaire car ont peur du risque de se retrouver positif lors du test Covid 19 car il est obligatoire avant d’avoir l’autorisation de retourner au pays natal. Ce qui est tout à fait logique pour éviter la propagation de pandémie, surtout que celui ou celle testé/e positif bénéficie des soins gratuits par le gouvernement rwandais.
Cependant, nous remarquons encore parmi les réfugiés des comportements qui sont de nature à perturber la quiétude des réfugiés qui attendent leur tour, ou qui ne se sentent pas encore en sécurité dans leur pays d’origine et qui demandent de rester au camp.
Nous avons connu dès le début de ce rapatriement un groupe de 5 personnes qui ont signé une pétition demandant au président Ndayishimiye de tout faire pour les rapatrier ; une procédure plutôt illégale et irrégulière qui n’avait d’autres buts que de ternir l’image du Rwanda , accusé injustement par le pouvoir de Gitega de prendre en otage des réfugiés burundais qui désirent rentrer dans leur pays.
Aujourd’hui, nous remarquons encore une fois un certain Ciza Alexandre qui ment qu’il est enseignant et qui vient de publier un communiqué et qui l’adresse spécialement au président de la République du Rwanda ; une procédure inhabituelle qui montre plutôt l’idiotie de son auteur, manipulé sans doute par d’autres aveugles comme lui. Qui est réellement cet homme qui se croit défenseur des droits des réfugiés de Mahama qui ne l’ont pas mandaté ? C’est un agent de police qui a fui le Burundi suite à une mésentente avec son ancien chef Allain Guillaume Bunyoni. Le fameux Ciza Alexandre était un des policiers qui ont joué un rôle important dans un documentaire ayant pour but la conscientisation à la police de proximité. Le projet était semble-t-il financé par les Pays Bas. De l’argent pour ce travail a sans doute été débloqué, mais Ciza Alexandre n’aurait pas eu sa part comme convenu. Il a donc commencé à faire du bruit et son patron aurait donné l’ordre de le coincer (pourquoi pas le faire porter le béret rouge-pour ceux qui ne connaissent pas l’expression- c’est couper la tête). C’est lui alors qui commence à déclarer que les réfugiés sont maltraités, intimidés, qu’ils ne reçoivent pas ce qu’il leur faut pour vivre, au moment où les autres réclament plutôt de rentrer dans leur pays natal. Le camp de Mahama reste le seul camp qui a toujours bénéficié d’une sécurité totale pour les réfugiés (vous entendez ce qui se fait dans les camps de Mutenderi- nduta- nyarugusu en Tanzanie), c’est le seul camp dans la sous-région qui a toujours été ravitaillé régulièrement comme il se doit (les réfugiés se trouvant en RdCongo ont passé 5 mois sans aucune assistance). C’est dire que cet ancien policier, qui peut être lui aussi manipulé, n’a d’autres objectifs que de faire comme les premiers : salir l’image du pays hôte.
URN HITAMWONEZA demande aux réfugiés d’avoir le courage de dénoncer de tels agissements et d’indiquer à temps aux responsables du camp ces individus qui ne cherchent qu’à perturber l’ordre et la sécurité du camp afin qu’ils soient jugés à la hauteur de leurs fautes. Les sanctionner puis les rapatrier prioritairement serait une des solutions. Dans l’entre temps, il faut qu’ils soient écartés du reste de la communauté pour ne pas intoxiquer les plus faibles
Pour ceux qui hésitent de se faire inscrire par peur de test à la Covid 19, le HCR et le gouvernement rwandais, en collaboration avec le pouvoir de Gitega qui réclame à cor et à cri que ses hommes rentrent, pourrait se consulter pour voir s’il est légalement acceptable de les laisser rentrer avec leur Covid 19 afin de se faire dépister et soigner dans leur pays natal. Ça serait une charge de moins pour le pays hôte.
Nous remercions et encourageons tous ceux qui se donnent corps et âme pour libérer les volontaires au rapatriement et faciliter leur retour au pays natal, mais aussi nous insistons pour que ceux qui sentent encore l’insécurité au Burundi et qui restent au camp soient protégés et assistés conformément à la loi régissant les réfugiés. Nous leur demandons à leur tour un comportement exemplaire envers les autorités et nos frères rwandais. WhatsApp contact: +31685638237
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