Burundi: Pas de démocratie telle que prônée par feu président Ndadaye, mais le génocide que son parti a commencé est à sa dernière phase.

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Burundi: Pas de démocratie telle que prônée par feu président Ndadaye, mais le génocide que son parti a commencé est à sa dernière phase.
Nous sommes à la fin de la semaine que URN HITAMWONEZA avait dédié à la mémoire de feu président Ndadaye et aux tutsis qui ont été exterminés par des extrémistes de son parti le Frodebu. Cet acte d’exterminer les tutsis après l’assassinat de Melchior Ndadaye a été qualifié à juste titre par les NU de ‘’génocide des tutsis par les hutus du Frodebu’’ ( voir rapport S/1996/682 du 22 Aôut 1996). Le génocide des tutsis a été effectivement planifié et exécuté par des hutus extrémistes du Frodebu. Nous disons des hutus extrémistes car il y a des hutus qui ont sauvé des tutsis. Malgré cela, les rapports parlent de 120.000 tutsis qui ont péri dans ce génocide, nous disposons des noms de 85.000 tutsis tués et bien identifiés, 144 tutsis du Rwanda ont aussi été victimes de ce génocide des tutsis de 1993.
La planification de ce génocide n’est pas discutable : personne ne peut justifier la réaction spontanée, dès l’annonce de la mort de Ndadaye, de tous les hutus à travers tout le pays alors que nous savons qu’il n’y avait pas de moyen de communication téléphonique : rassemblement des hutus, avec machette et lances, bidons d’essence pour bruler les maisons, tronçonneuses pour couper les arbres et obstruer les voies de communication, destruction des ponts etc.. Même méthodologie pour tuer : ligoter les tutsis, les tuer puis les jeter dans les toilettes, les fosses communes, les rivières, les rassembler dans des maisons et les bruler vifs. Tout a été enseigné, le matériel a été préparé.
Le déclencheur de ce génocide a été l’assassinat du président Ndadaye ; mais tout porte à croire que même sans cet assassinat, le génocide aurait eu lieu tôt ou tard car il avait été préparé. Mais, qui a réellement préparé la mort de Ndadaye ? Il semble que beaucoup d’acteurs auraient une part de responsabilité dans cet assassinat. Melchior Ndadaye n’a pas été tué par les tutsis tel que les extrémistes hutus qui cherchent des prétextes pour tuer les tutsis le disent. Il a été exécuté par un groupe de militaires qui ne représentaient pas les tutsis. Beaucoup de gens auraient participé ou auraient influencé son assassinat. Nous vous parlions d’un chargé du service de renseignement de Juvénal Havyarimana, président du Rwanda d’alors et le capitaine français Paul Barril qui étaient à Bujumbura la nuit du coup d’Etat du 21 octobre 1993. Ndadaye n’était plus en bons termes avec Juvénal Havyarimana parce qu’il a osé lui conseillé de partager le pouvoir avec les tutsis. Ce n’est donc pas la France qui soutenait le Rwanda de Havtyarimana, ce n’est pas non plus la Belgique qui a initié la politique de diviser pour régner, encore moins le palipehutu qui n’a que l’extermination des tutsis comme idéologie qui étaient prêts à supporter le régime de Ndadaye . Il n’avait pas l’intention, dès les premiers jours de son règne, de faire correctement ce que tout ce monde cité ci haut lui avait recommandé : exclure les tutsis du pouvoir, si possible les exterminer. Or, non seulement que Ndadaye a demandé officiellement à Havyarimana Juvenal, en visite au Burundi, au stade de Ngozi, de parler avec les réfugiés rwandais pour négocier avec eux et partager le pouvoir, mais aussi on a appris que Ndadaye se préparait à changer le gouvernement au mois de novembre 1993 et il avait demandé à Nicolas Mayugi de lui proposer ( en secret car il savait que les autres membres du Frodebu ne cautionnaient pas son projet) des noms des tutsis à placer aux postes ministériels. Vous comprenez qu’il commençait à avoir même des ennemis au sein de son camp. Il est alors difficile de savoir exactement tous ceux qui voulaient le départ de Melchior Ndadaye.
Mais peut-on dire que la démocratie qu’il prônait a été suivie, puisqu’il a été qualifié d’ héros de la démocratie ? Nous disons d’emblée non. Aujourd’hui, le Burundi est dirigé par un pouvoir plus militaire que tous les pouvoirs que nous avons connu. Du président de la République jusqu’ aux chefs de collines, en passant par le premier ministre, le ministre de l’intérieur, le président de l’assemblée nationale ; il est connu que le cnddfdd ne pense à confier toutes les responsabilités que ceux qui ont été au moins combattants.
Toute cette clique militaire ne fait qu’opprimer le peuple burundais soit disant qu’ils sont en démocratie (qu’ils ont été élus). Quel genre de démocratie ? Abraham Lincoln disait que ‘’la démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple’’, tandis que Oscar Wilde lui disait que c’est ‘’l’oppression du peuple par le peuple pour le peuple’’. Le peuple burundais vit dans l’insécurité totale, la milice imbonerakure tue qui elle veut et quand elle veut dans l’impunité totale. Trois personnes en moyenne sont tuées, une autre est arrêtée illégalement chaque jour ; les prisons sont pleines à 300%, 700 prisonniers ont été graciés par feu président Nkurunziza mais sont toujours en prison. Les burundais mangent une fois par jour, ils ne trouvent pas de médicaments quand ils sont malades, pourtant les autorités chantent qu’ils sont soignés gratuitement ; les enfants du pays étudient en très mauvaises conditions, assis par terre, sans livres, les enseignants sont maltraités par tous les moyens. Bref, tous les secteurs sont paralysés, raison pour laquelle le pays est le deuxième sur la liste des pays le plus pauvres du monde. Pourtant, la clique militaire est plus riche que l’Etat ; ces gens possèdent des excédents au moment où le peuple manque de tout ; ce qui est contraire à la théorie de Mahatma Gandhi qui estime que ‘’la démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort’’.
Il n’y a donc pas de démocratie au Burundi, il y a une dictature sans nom, il y a un régime qui ne cherche qu’à se maintenir au pouvoir après avoir exterminé les tutsis et tous les opposants car il sait qu’il a triché les élections de mai 2020, il a trop de sang sur ses mains, il sait que s’il quitte le pouvoir, sa place devient automatiquement la prison. Raison pour laquelle il n’a peur de rien, il est prêt à provoquer un génocide régional avec l’appui des FDRL interahamwe qui sont au Burundi et en RD Congo.
URNHITAMWONEZA demande au peuple burundais en général de bien remarquer qu’avec les dirigeants actuels, la paix est encore très loin, encore moins le développement. Il doit alors changer et tous les moyens sont bons pour le faire. Les forces de l’ordre doivent savoir que leur mission est d’assurer la sécurité du pays et du peuple et non celle des individus. Qu’elles refusent d’être instrumentalisées par le parti au pouvoir et, qu’elles prennent le courage de refuser des ordres illégaux. Nous leur demandons d’appuyer tous ceux qui prônent le changement pour que demain elles, aussi retrouvent leur dignité et honneur d’être garantes de la sécurité du pays et de tous ses habitants sans exclusion. Le Burundi devra être gouverné par des leaders qui n’ont pas de sang sur leurs mains et qui n’ont pas trempé dans des dossiers de malversation économique. Nous voulons des leaders propres qui ont la volonté de conduire notre pays à la stabilité et au développement.
Nous remercions tous ceux qui nous suivent et vous promettons de toujours vous livrer la vérité sur les dossiers que beaucoup n’osent pas affronter par peur ou pour protéger leurs propres intérêts. Vous nous suivrez toujours sur nos canaux habituels : WhatsApp contact: +31685638237
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