Burundi: Tous les moyens sont bons pour forcer les réfugiés burundais se trouvant en Tanzanie à rentrer.
Le pouvoir de Gitega, en collaboration avec le gouvernement tanzanien ont toujours usé et usent encore de tous les moyens illégaux possibles pour fermer définitivement tous les camps de réfugiés burundais en Tanzanie. Ils leur ont privé presque de tous les droits reconnus aux réfugiés, ils les ont malmenés par tous les moyens, ils n’ont pas encore réussi à les faire rentrer tous.
Aujourd’hui, ils tentent d’utiliser la carotte au lieu du bâton. Malignement, les réfugiés se sont vus retirer 3kg de farine et 1 kg de haricot par mois et ils ont par contre presque doublé l’argent habituellement donné en termes de paquet retour. Une façon de les motiver à rentrer en grand nombre. Pour un adulte de plus de 18 ans qui recevait 140.000 frbu , il reçoit actuellement 280.000frbu et 3mois de ration. A un certain moment, ils ont même reçu un petit appareil téléphonique par ménage. Certaines sources indiquent que cet argent serait donné par les partenaires historiques du pouvoir cnddfdd, la Chine et la Russie. Cet argent aurait transité par des ONG qui participent dans l’entretien des réfugiés et la distribution du paquet retour pour ceux qui veulent rentrer.
On se demanderait pourquoi un téléphone portable. Qui a besoin de rester en contact avec les réfugiés qui rentrent dans leur pays ? Ce qui est sûr, ce ne pas à tous les groupes que ces portables ont été distribués. Il y a lieu de penser que les groupes qui en ont bénéficié ont un lien direct avec le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire. Il est connu que ces derniers ont distribué à leur milice imbonerakure dans tout le pays des téléphones portables et des unités pour être mieux coordonné dans ses multiples actes ignobles connus de tous. Et personne n’ignore qu’au sein des réfugiés se trouvent des gens envoyés par le pouvoir pour renseigner sur tout ce qui se fait dans les camps. Quand arrive le moment de rapatriement, ils sont les premiers à inciter les autres à rentrer.
La Tanzanie ne veut plus de réfugiés sur son territoire. C’est pour cette raison que quand un ménage décide de rentrer, leur habitation est directement détruite après son départ. Autrefois, selon les réfugiés qui nous ont donné l’information, au fur et à mesure que les réfugiés rentraient, les autres étaient regroupés dans d’autres villages, laissant leurs habitations intactes.
URN HITAMWONEZA demande encore une fois que les droits des réfugiés soient respectés ; qu’aucun réfugié ne soit forcé de rentrer quand sa sécurité n’est pas encore garantie. Le HCR devrait faire comprendre aux gouvernements d’Evariste Ndayishimiye et John Pompe Magufuli qu’ils passent outre les lois internationales en matière de gestion des réfugiés en les forçant de rentrer par tous les moyens. Sinon, il partagera cette responsabilité quand viendra le moment de rendre justice à tous ces réfugiés malmenés. WhatsApp contact: +31685638237
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