Burundi: Le camp des réfugiés de Mahama reste dans le collimateur d’Evariste Ndayishimiye et la clique militaire au pouvoir.
Le camp de Mahama au Rwanda est le seul camp dans la sous-région qui a toujours été caractérise par une sécurité suffisante pour tous les réfugiés. C’est le camp qui n’a jamais manqué d’assistance au moment où dans d’autres camps comme en Rdcongo, des réfugiés ont passé 5 mois sans aucune assistance.
La sécurité est la chose fondamentale pour un refugié car dans beaucoup de cas, c’est l’insécurité qui pousse les gens à s’exiler. Les burundais qui se sont réfugiés en Tanzanie ont été les plus malheureux du monde ; les imbonerakure, les agents du service de renseignement burundais y circulent comme si c’est au Burundi, enlevant et tuant qui ils veulent sous l’œil complice de la police tanzanienne. Les gens à enlever sont désignés par d’autres réfugiés envoyés par le pouvoir ; ce sont ceux-là qui jouent le jeu du pouvoir en cherchant à rapatrier de force tous les réfugiés disant que la sécurité est totale dans le pays. Ils se font inscrire les premiers et mobilisent les autres à faire de même. Le gouvernement tanzanien qui appuie le pouvoir de Gitega dans tous ses crimes pour ses propres intérêts entre dans la danse et malmène les réfugiés en leur privant de toute liberté de mouvement pour chercher à manger, en détruisant tout ce qu’ils ont comme petit commerce ; une façon de les forcer à rentrer, en violation des lois internationales relatives au réfugiés.
Le pouvoir de Gitega a toujours gardé une dent contre le camp de Mahama au Rwanda car il ne pouvait pas y entrer facilement et faire ce qu’il fait dans d’autres camps des autres pays. Ce camp abrite beaucoup de personnes qui sont farouchement opposés au troisième mandat illégal et illégitime de feu président Nkurunziza en participant dans des manifestations pacifiques que le pouvoir cnddfdd a réprimé dans le sang. Beaucoup d’entre eux ont échappé à une mort certaine dans des cachots du SNR, ou ont sauté dans des véhicules qui les conduisaient à l’abattoir. Voilà pourquoi Ndayishimiye et sa clique militaire garde une dent contre ces rescapés ; ils aimeraient les voir mourir tous. Certaines informations disent que le SNR a même envoyé des gens avec du poison à donner aux réfugiés ; heureusement que personne n’en a jusqu’ici été victime.
Evariste Ndayishimiye n’a pas réussi à perturber la sécurité des réfugiés de Mahama comme il l’a fait en Tanzanie, mais il n’a pas désarmé ; son projet continue même au moment où leur rapatriement ait déjà commencé. En effet, parmi les réfugiés de Mahama se trouvent des gens qui sont presque des envoyés spéciaux du pouvoir Ndayishimiye et qui sont même payés pour leurs prestations avec une triple mission : celle de surveiller tout ce qui se passe dans le camp et renseigner car ils croyaient qu’il y a des entrainements militaires qui s’y font ; convaincre les réfugiés de rentrer et perturber la sécurité de ceux qui ne veulent pas rentrer.
Après 4 tours de rapatriement, les équipes manipulées par le pouvoir de Gitega passent à la vitesse supérieure. Non seulement qu’ils manifestent depuis un certain temps de l’insubordination et de l’arrogance envers l’administration du camp, ils se préparent aujourd’hui à commettre des crimes de sang. Certains le disent sans crainte qu’ils ne quitteront pas le camp sans commettre de crime ( ntituzotaha tudakoze ibara).
Les signes avant-coureurs commencent à se faire remarquer. Des réfugiés ont été surpris en possession chez eux des fers à béton aiguisés comme des lances, emballés dans des sacs. Il fallait chercher d’où sont venus ces fers à béton puisqu’il n’y a pas de chantier de construction au camp et il était difficile de les faire entrer au camp en provenance de l’extérieur. Les enquêtes ont découvert que plus de 150 toilettes ont été détruites dans les enceintes du camp. C’est sur ces toilettes que ces gens ont tiré ces fers à béton d’un mètre de long chacun, et ils ont pris le temps de les aiguiser. Les détails des enquêtes montrent que 5 toilettes ont été détruites au village1, 06 au village 2, 04 au village 3, 03 au village 4, 03 au village 8, 10 au village 9, 04 au village 10, 08 au village 13, 01 au village 14, 20 au village15, 14 au village16, 22 au village17, 60 au village18. Ce qui prouve que ces gens se préparent à commettre un véritable crime, aux villages 6 et 8, ils ont découvert des fers à béton aiguisés, liés sur des troncs d’arbres avec des cordes à plastique (troncs d’arbres plus grands que les simple bâtons) sur les deux côtés ; des sortes de lances pointues sur les deux bouts.
A quoi vont servir ce matériel ? Les informations jusqu’ici à notre possession est que ces groupes prévoient de semer le désordre dans le camp, jusqu’à tuer des gens ciblées et s’attaquer aux forces de sécurité qui interviendraient pour les pousser à agir avec violence et ainsi endosser cette responsabilité au gouvernement rwandais.
Nous tenons à vous rappeler que le rapatriement de ces réfugiés a été déclenché par une pétition transmise à Evariste Ndayishimiye lui demandant de tout faire pour les rapatrier en violation de la procédure normale de rapatriement. Parmi les 5 signataires de la pétition, un certain Celeus Hatungimana, deuxième sur la liste des 5, a lancé une phrase à sa montée du véhicule qui le conduisait au Burundi qui n’a pas attiré l’attention des gens. Il a dit : Je rentre, mais je laisse au camp 105 Celeus ( Ndatashe ariko nsize ba Celeus 105).
Une autre information à notre possession qui est sortie des bouches de la clique militaire au pouvoir, passant par les premiers responsables du processus de rapatriement au Burundi, est qu’après le rapatriement des derniers volontaires qui se sont fait inscrire, le pouvoir de Gitega compte lancer des bombes au camp de Mahama avec des Obusiers et BM21 à partir de la commune de Giteranyi dans Muyinga.
URN HITAMWONEZA trouve que cette situation est très préoccupante et demande aux premiers responsables en charge des réfugiés, le HCR et le Gouvernement Rwandais, de diligenter le plus rapidement des enquêtes pour identifier ces corrompus du pouvoir de Gitega afin de les isoler du reste des réfugiés paisibles avant qu’ils ne commettent le crime qu’ils sont entrain de préparer. Ensuite, il faudra tout faire pour remettre le plus rapidement possible ces gens au gouvernement burundais et renforcer la sécurité de ceux qui restent car rien n’indique que des éléments nuisibles ne seraient pas restés, déguisés en refugiés paisibles. Nous demandons au HCR qu’après le rapatriement des réfugiés déjà inscrits, de chercher, en collaboration avec le gouvernement, un autre lieu où implanter ce camp, loin de la frontière avec le Burundi. Aux réfugiés burundais en général, nous attirons votre attention ; le projet de génocide des tutsis et des hutus de l’opposition d’Evariste Ndayishimiye et la clique militaire au pouvoir ne concerne pas uniquement ceux qui sont au Burundi, vous êtes aussi les cibles privilégiées. A vous de savoir comment vous comporter face à cette menace. WhatsApp contact: +31685638237
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