Burundi: Les troupes du gouvernement de Gitega entrent dans la forêt de la Kibira ; la chasse aux Ex FAB et les CNL continue partout dans le pays.
Le gouvernement de Gitega continue à minimiser les attaques des groupes rebelles, les qualifiant de bandits armés, mais il commence à agir même si il continue à garder silence sur ces cas. Ni le président Ndayishimiye, ni le porte-parole de l’armée, personne ne veut donner une lumière sur ces attaques pour tranquilliser la population.
D’après nos sources au sein de l’armée, aujourd’hui, deux bataillons de la force de défense nationale, le 57em et 58eme Bataillon Amisom sont entrés dans la foret de la Kibira de Bubanza ; les uns sont passés par ‘’Inaruzuru ‘’ et les autres sont entrés par ‘’Ku w’inka’’. Chaque militaire a emporté avec lui une ration conditionnée de 3 jours. C’est dire que la mission pourrait durer 3 jours ; ou c’est du temps que l’armée se donne pour pouvoir organiser un nouveau ravitaillement. Leur mission : rechercher dans la Kibira les rebelles qui s’y cachent et qui ont lancé deux attaques sur Nyarumanga, dans Matongo de la province Kayanza en date des 3 et 10 septembre 2020.
Notre source d’information nous a fait savoir que l’information sur l’emplacement de ces rebelles aurait été donnée par les FDRL Interahamwe qui ont érigé des positions dans cette vaste foret de la Kibira.
Au lieu de s’attaquer aux forces étrangères qui ont envahie leur territoire, les membres de la FDNB ( Force de défense nationale du Burundi ) vont chercher des rebelles burundais, en collaboration avec ces forces négatives qui ont commis un génocide des tutsis en 1994 au Rwanda et qui cherchent toujours à perturber le Rwanda.
Une autre information non moins importante est que le Major Niyongabo, qui était commandant en second du 57eme bataillon Amisom a été muté vers le camp Mutukura avant que les autres commencent cette opération. Le motif serait qu’il est ancien des FNL. Quel est serait le résultat d’une telle force, divisée en ex fnl, ex fab, ex cnddfdd ; une armée non soudée où chacun se reconnait en son parti politique d’origine. On ne l’appelle plus une force de défense nationale, encore moins une force professionnelle, mais un rassemblement des combattants des partis politiques. Non seulement que ses résultats ne peuvent être que négatifs, mais aussi qu’ils peuvent eux-mêmes se rentrer dedans au lieu de se concentrer sur la cible. Si ce responsable est écarté du commandement, c’est peut être une chance pour lui car rien ne dit qu’ils ne pouvaient pas le laisser partir avec les autres et l’éliminer encours d’opération, ce qui devient facile à justifier. Rien ne dit aussi que les ex fab qui sont partis dans cette mission renteront vivants vu la haine que les leaders du cnddfdd affichent ces derniers jours envers les tutsis et les cnl.
C’est le constat malheureux qui est fait sur tout le territoire du Burundi : des ex fab et des membres du cnl sont pourchassés, ils sont arrêtés sous simple soupçon de collaborer avec les rebelles. Dans le Sud du pays, particulièrement dans la province de Rumonge, dans les communes de Bugarama et Burambi, les gens ne dorment plus chez eux. Les imbonerakure patrouillent avec les forces de l’ordre dans le but d’arrêter le maximum possible. Certains de ces imbonerakure reçoivent des armes le soir au camp Rukinga et les remettent le lendemain
Des centaines de personnes sont dans des cachots non reconnus. Très peu qui ont eu de la chance sont dans différentes prisons, d’autres sont dans des cellules de détention des services de renseignement ou les chances de survie sont minimes. La nouvelle tactique est d’enterrer les cadavres la nuit, il leur a été interdit de jeter les cadavres dans les rivières ou sur les lieux découverts. La ligue Iteka signale dans son rapport de ce mois de septembre 2020, que 168 personnes ont été tuées, seulement pendant les trois mois du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. Et le monde entier continue à croire aux discours alléchants des autorités de Gitega et envisage même redémarrer la coopération avec un pouvoir fantôme qui n’a pas honte de tuer son peuple
URN HITAMWONEZA rappelle aux extrémistes hutus et particulièrement à cette clique militaire qui gouverne le Burundi, qu’ils devront payer cher le sang des innocents qu’ils sont en train de verser. Tôt ou tard, les choses changeront, et tous ceux qui ont trempé dans ces crimes de sang devront être jugés par un tribunal indépendant. Aux jeunes imbonerakure, nous disons toujours qu’il faut préparer leur avenir en se concentrant sur leurs études au lieu de passer des nuits blanches à malmener leurs voisins. Ceux qui vous manipulent aujourd’hui ne seront pas présents pour vous défendre devant les juridictions. Nous recommandons aux burundais en général la solidarité et dénoncer ceux qui arrêtent et torturent vos amis et voisins pour de simples soupçons.
Si vous n’êtes pas visés aujourd’hui, demain sera votre tour. Que vous le vouliez ou pas, nous devons vivre ensemble dans ce petit pays, avec les mêmes droits reconnus à chaque citoyen burundais. Pour bien vivre, combattons tous les forces du mal ; que la vérité triomphe sur le mensonge.
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