Burundi: Tous les criminels devront payer cher, tôt ou tard, le sang des tutsis et des opposants politiques qu’ils ont versé.
La mort du caporal-chef Cishahayo, natif de Cibitoke, habitant le quartier Busoro dans Kanyosha a étonné plus d’un. Un militaire de la Force de défense nationale, travaillant au sein de la Brigade Spéciale de protection des Institutions (BSPI), abattu froidement par les policiers du groupement d’intervention rapide de Kanyosha sur ordre du ‘’De Corps’’ de l’unité. Des civils qui seraient dans le cabaret seraient aussi blessés lors de cette fusillade.
Tout burundais tué est à déplorer. C’est une perte, non seulement pour sa famille, mais aussi pour le pays. Ses enfants avaient encore besoin d’un père pour leur éducation ; cette disparition aura sans doute d’impacts négatifs sur leur avenir.
Une telle mort montre aussi l’image du Burundi. Un pays qui est devenu une prison à ciel ouvert où personne n’a le droit de dire ce qui lui parait logique, celui qui ose dire ce qui ne va pas dans le sens de la volonté du pouvoir est directement tué sans aucun procès. Un pays où les criminels ont le droit de vie ou de mort sur qui ils veulent dans l’impunité totale. Elle montre aussi l’image de l’armée et de la police qui sont sensées protéger la population et ses biens ; mais dont certains éléments sont plutôt utilisés pour les maltraiter. Nous avons au Burundi des forces de défense et de sécurité non professionnelles, divisées et partisanes.
Le premier groupe qui bénéficie de la confiance des autorités est constitué des anciens membres des partis et mouvements politiques armés ( PMPA), spécialement issus du cnddfdd. Ce groupe est presque commandé au sein du cnddfdd car exécute des missions spéciales (tout en restant au sein de leurs unités d’affectation) du pouvoir consistant à éliminer tous ceux que le pouvoir qualifie d’ennemis du système. Ce sont les éléments de ce groupe qui ont tué froidement le General de Brigade Athanase Kararuza et sa famille devant le Lycée Saint Esprit. Les militaires rescapés ont vu et reconnu des militaires et policiers parmi les criminels, leurs noms sont connus et ils ne soucient de rien jusqu’aujourd’hui.
A ce premier groupe constitué généralement des membres de la police, de l’armée et du service national des renseignements s’ajoutent des éléments bien sélectionnés des FDLR Interahamwe et des membres de la milice imbonerakure formés à Kiriba Ondes en Rd congo.
Le second groupe est constitué des autres ex PMPA qui n’ont pas manifesté assez de zèle pour tuer des innocents et des ex FAB qui ont accepté d’être des objets du pouvoir moyennant quelques avantages en échange du sang de leurs amis tutsis qui sont abattus au moindre soupçon.
Le dernier groupe est constitué des ex FAB tutsis, considérés comme des figurants, n’ayant aucun mot à dire même s’ils sont au niveau du commandement. Ils sont tellement naïfs qu’ils ne voient même pas le danger qu’ils courent. Ce sont des gens à éliminer au premier tour au moindre coup de sifflet.
La mort du caporal-chef Cishahayo n’est pas comme les autres. D’après nos informations, il était membre de ce premier groupe dont nous avons déjà fait mention. Il avait un véhicule avec plaque civile (privé ou pas, cela n’intéresse en rien, mais pensez aux TI régulièrement utilisés par le SNR pour enlever des personnes) et une arme AK47 chez lui à la maison. Les armes des militaires ordinaires sont généralement conservées au camp, dans des magasins d’armement, sauf les officiers qui ont le droit de les conserver chez eux. Nos sources disent qu’il était suivi de près depuis longtemps avec intention de le tuer, soit pour faire disparaitre des traces des crimes qu’il aurait commis, soit pour avoir raté une mission louche, une histoire de faire disparaitre un témoin gênant. Le motard qui a eu des altercations avec lui sur le prix de moto pour une course était un imbonerakure envoyé pour déclencher une bagarre afin de l’avoir. Ce qui justifie la gifle qu’il lui a fait. Sa réaction a été d’aller dans la maison amener son arme. Une attitude d’un militaire non professionnel ; moindre dispute, on appuie sur la gâchette pour tuer. C’est un comportement des criminels issus de la rébellion et non des militaires professionnels. Le motard est allé alerter la police qui l’a poursuivi de près jusqu’au cabaret alors qu’il croyait que l’affaire était terminée. Le sous-officier ‘’De corps’’ a donné lui-même l’ordre de l’abattre, après avoir reçu, d’après nos sources, une instruction de quelqu’un du SNR (serait-il le General Ildephonse Habarurema ? nous continuerons nos investigations), mais ce qui est sûr et certain, ce n’est pas n’importe qui car les criminels se la coulent douce, ils ne s’inquiètent pas ; ils ont accompli une mission commandée.
URN HITAMWONEZA regrette cette disparition, et de surcroît, de cette manière et profite de l’occasion pour rappeler à tous ces criminels, devenus des machines à tuer du pouvoir Ndayishimiye et sa clique militaire, qu’ils n’auront jamais de paix avec le sang des innocents sur leurs mains. Tôt ou tard, si ce n’est pas la justice indépendante, pourquoi pas internationale, qui les poursuivra, ils mourront par l’épée de leurs camarades ou de leurs patrons quand ils n’en auront pas encore besoin, pour faire disparaitre les preuves de leurs crimes.
A la jeunesse imbonerakure, nous demandons de penser à leur avenir. Ceux qui ont versé du sang devront en répondre, il n’y a pas mille solutions. Mais ceux qui auraient encore les mains propres doivent faire un examen de conscience, se rendre compte que ceux qui les manipulent pour leurs intérêts ont leurs enfants dans de meilleures écoles en Europe et ailleurs au moment où ils passent leurs nuits à faire des rondes et ne parviennent pas à étudier le lendemain. Vous devez refuser ce travail officiellement confié aux forces de l’ordre et exiger plutôt des meilleures écoles qui vous donneront meilleurs emplois et meilleures vies.
Burundi: Tous les criminels devront payer cher, tôt ou tard, le sang des tutsis et des opposants politiques qu’ils ont versé.
La mort du caporal-chef Cishahayo, natif de Cibitoke, habitant le quartier Busoro dans Kanyosha a étonné plus d’un. Un militaire de la Force de défense nationale, travaillant au sein de la Brigade Spéciale de protection des Institutions (BSPI), abattu froidement par les policiers du groupement d’intervention rapide de Kanyosha sur ordre du ‘’De Corps’’ de l’unité. Des civils qui seraient dans le cabaret seraient aussi blessés lors de cette fusillade.
Tout burundais tué est à déplorer. C’est une perte, non seulement pour sa famille, mais aussi pour le pays. Ses enfants avaient encore besoin d’un père pour leur éducation ; cette disparition aura sans doute d’impacts négatifs sur leur avenir.
Une telle mort montre aussi l’image du Burundi. Un pays qui est devenu une prison à ciel ouvert où personne n’a le droit de dire ce qui lui parait logique, celui qui ose dire ce qui ne va pas dans le sens de la volonté du pouvoir est directement tué sans aucun procès. Un pays où les criminels ont le droit de vie ou de mort sur qui ils veulent dans l’impunité totale. Elle montre aussi l’image de l’armée et de la police qui sont sensées protéger la population et ses biens ; mais dont certains éléments sont plutôt utilisés pour les maltraiter. Nous avons au Burundi des forces de défense et de sécurité non professionnelles, divisées et partisanes.
Le premier groupe qui bénéficie de la confiance des autorités est constitué des anciens membres des partis et mouvements politiques armés ( PMPA), spécialement issus du cnddfdd. Ce groupe est presque commandé au sein du cnddfdd car exécute des missions spéciales (tout en restant au sein de leurs unités d’affectation) du pouvoir consistant à éliminer tous ceux que le pouvoir qualifie d’ennemis du système. Ce sont les éléments de ce groupe qui ont tué froidement le General de Brigade Athanase Kararuza et sa famille devant le Lycée Saint Esprit. Les militaires rescapés ont vu et reconnu des militaires et policiers parmi les criminels, leurs noms sont connus et ils ne soucient de rien jusqu’aujourd’hui.
A ce premier groupe constitué généralement des membres de la police, de l’armée et du service national des renseignements s’ajoutent des éléments bien sélectionnés des FDLR Interahamwe et des membres de la milice imbonerakure formés à Kiriba Ondes en Rd congo.
Le second groupe est constitué des autres ex PMPA qui n’ont pas manifesté assez de zèle pour tuer des innocents et des ex FAB qui ont accepté d’être des objets du pouvoir moyennant quelques avantages en échange du sang de leurs amis tutsis qui sont abattus au moindre soupçon.
Le dernier groupe est constitué des ex FAB tutsis, considérés comme des figurants, n’ayant aucun mot à dire même s’ils sont au niveau du commandement. Ils sont tellement naïfs qu’ils ne voient même pas le danger qu’ils courent. Ce sont des gens à éliminer au premier tour au moindre coup de sifflet.
La mort du caporal-chef Cishahayo n’est pas comme les autres. D’après nos informations, il était membre de ce premier groupe dont nous avons déjà fait mention. Il avait un véhicule avec plaque civile (privé ou pas, cela n’intéresse en rien, mais pensez aux TI régulièrement utilisés par le SNR pour enlever des personnes) et une arme AK47 chez lui à la maison. Les armes des militaires ordinaires sont généralement conservées au camp, dans des magasins d’armement, sauf les officiers qui ont le droit de les conserver chez eux. Nos sources disent qu’il était suivi de près depuis longtemps avec intention de le tuer, soit pour faire disparaitre des traces des crimes qu’il aurait commis, soit pour avoir raté une mission louche, une histoire de faire disparaitre un témoin gênant. Le motard qui a eu des altercations avec lui sur le prix de moto pour une course était un imbonerakure envoyé pour déclencher une bagarre afin de l’avoir. Ce qui justifie la gifle qu’il lui a fait. Sa réaction a été d’aller dans la maison amener son arme. Une attitude d’un militaire non professionnel ; moindre dispute, on appuie sur la gâchette pour tuer. C’est un comportement des criminels issus de la rébellion et non des militaires professionnels. Le motard est allé alerter la police qui l’a poursuivi de près jusqu’au cabaret alors qu’il croyait que l’affaire était terminée. Le sous-officier ‘’De corps’’ a donné lui-même l’ordre de l’abattre, après avoir reçu, d’après nos sources, une instruction de quelqu’un du SNR (serait-il le General Ildephonse Habarurema ? nous continuerons nos investigations), mais ce qui est sûr et certain, ce n’est pas n’importe qui car les criminels se la coulent douce, ils ne s’inquiètent pas ; ils ont accompli une mission commandée.
URN HITAMWONEZA regrette cette disparition, et de surcroît, de cette manière et profite de l’occasion pour rappeler à tous ces criminels, devenus des machines à tuer du pouvoir Ndayishimiye et sa clique militaire, qu’ils n’auront jamais de paix avec le sang des innocents sur leurs mains. Tôt ou tard, si ce n’est pas la justice indépendante, pourquoi pas internationale, qui les poursuivra, ils mourront par l’épée de leurs camarades ou de leurs patrons quand ils n’en auront pas encore besoin, pour faire disparaitre les preuves de leurs crimes.
A la jeunesse imbonerakure, nous demandons de penser à leur avenir. Ceux qui ont versé du sang devront en répondre, il n’y a pas mille solutions. Mais ceux qui auraient encore les mains propres doivent faire un examen de conscience, se rendre compte que ceux qui les manipulent pour leurs intérêts ont leurs enfants dans de meilleures écoles en Europe et ailleurs au moment où ils passent leurs nuits à faire des rondes et ne parviennent pas à étudier le lendemain. Vous devez refuser ce travail officiellement confié aux forces de l’ordre et exiger plutôt des meilleures écoles qui vous donneront meilleurs emplois et meilleures vies.
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