Burundi: Le président Ndayishimiye se rend en Tanzanie pour vendre le Burundi à Magufuli au moment où sa milice imbonerakure fait la chasse aux Tutsis à Burambi.
Les patriotes burundais doivent ouvrir les yeux pour remarquer que le cnddfdd risque de vendre tout le Burundi si rien n’est fait dans les meilleurs délais. En effet, parmi les points à l’ordre du jour de la visite d’Evariste Ndayishimiye chez son père John Pompe Magufuli (quand il se courbe devant lui, qu’il sache qu’il représente un pays et que le pays ne se courbe pas devant Magufuli) , il y a l’acheminement du Nickel et de l’or burundais dans les stocks de Kigoma en Tanzanie où d’après Magufuli, des usines de transformation seront construites d’ici peu. ‘’Nous allons mélanger le Nickel de Kabanga (en Tanzanie) et celui du Burundi pour le vendre ensemble et gagner beaucoup d’argent’’, a déclaré le président Magufuli ce 19 septembre 2020 à Kigoma. Il envisage même de construire un chemin de fer Uvinza-Musongati-Gitega. C’est sans doute un rêve.
Pourquoi le Nickel de Musongati et l’or burundais devraient ils passer par les magasins et les usines de la Tanzanie ? Le Burundi n’est-il pas capable de construire des magasins de stockage de ses minerais ? En a-t-il en suffisance aujourd’hui à tel point qu’il manque de magasins de stockage ? Si Magufuli était soucieux du développement du Burundi, pourquoi n’accorderait il pas des aides ou des crédits remboursables au Burundi pour construire ces usines de transformation de ses minerais au Burundi et donner du travail aux jeunes burundais en chômage ? Pourrions-nous dire qu’Evariste Ndayishimiye ne voit pas que c’est de manière de faire qui serait profitable au Burundi et à son peuple ?
Nous avons des informations fiables qu’Evariste Ndayishimiye est allé plutôt finaliser les engagements de remboursement de tous les moyens que la Tanzanie a dépensé lors de son soutien à la rébellion du cnddfdd. La Tanzanie doit absolument tirer avantage de son capital qu’il a investi en soutenant jusqu’au bout cette rébellion.
Il est connu de tout burundais que le Nickel de Musongati a toujours été convoité pour le donner comme garantie par les rebellions (du cndd de Nyangoma au cnddfdd) à tous ceux qui acceptaient de les soutenir. Il est alors temps pour Magufuli de se faire rembourser, par des manières malignes en trompant l’opinion qu’il faut le stocker ensemble avec celui qui est produit à Kabanga. ‘’A malin, malin et demi’’.
Les richesses du Burundi sont en train d’être exploitées au profit d’un groupe de leaders Tanzaniens qu’aux Burundais. La clique militaire au pouvoir au Burundi et un groupe d’hommes d’affaires autour de Magufuli sont entrain de piller l’économie du Burundi pour leurs propres intérêts. L’ancien président Kikwete détient le monopole du carburant qui est servi au Burundi. Si Magufuli décidait un jour de fermer le robinet au Burundi, le pays serait totalement à genou. C’est pourquoi Ndayishimiye se comporte comme un petit bébé qui a besoin de la mamelle de sa mère devant Magufuli.
Nous avons déjà montré que les pouvoirs qui se sont succédés n’ont pas pu réclamer que la région de Bugufi et Buha soient restitués au Burundi. Un territoire qui équivaut à deux tiers de la superficie du Burundi. Le cnddfdd, sous la présidence de feu Nkurunziza a plutôt fait implanter des bornes pour marquer les limites entre nos deux pays ; juste pour faire oublier complètement ce dossier. C’est peut être aussi l’une des promesses que le cnddfdd aurait faite en contrepartie des moyens dépensés par la Tanzanie en soutien à la rébellion cnddfdd
La Tanzanie est alors prête à tout faire pour que le cnddfdd reste au pouvoir pour exploiter au maximum les ressources de notre pays. C’est pourquoi Magufuli n’a pas honte de maltraiter les réfugiés burundais se trouvant sur son territoire en les forçant de rentrer malgré qu’ils sentent en eux-mêmes que leur sécurité ne serait pas garantie au Burundi. Ndayishimiye a encore une fois réitéré cette demande de voir tous les réfugiés retournés au pays arguant que la sécurité est totale, et que même ‘’la question de division ethnique ne se pose plus au Burundi’’
Oui, dans la tête d’Evariste Ndayishimiye, la question de division ethnique ne se pose plus car, lui et sa clique militaire sont en train de finaliser le génocide des tutsis que son système a toujours exécuté à petit feu. La Tanzanie lui a toujours donné les moyens de le faire. Aujourd’hui, les tutsis de Burambi et Mugamba dorment sur position militaire, menacés d’être exterminés par la milice imbonerakure d’Evariste Ndayishimiye. Ils sont accusés de collaborer avec la rébellion concoctée par la même clique militaire au pouvoir, justement pour tuer tout ce qui reste des tutsis sur les collines du pays. Les témoins sur place à Burambi disent qu’un véhicule du service national des renseignements de Burambi amène chaque jour la nuit, des cadavres des tutsis arrêtés et tués pour les enterrer dans les cimetières de Mumarirangenge et celui se trouvant derrière l’ECOFO Kiganza
URN HITAMWONEZA demande à tous les patriotes burundais de se lever et crier haut et fort pour empêcher Evariste Ndayishimiye et la clique militaire au pouvoir de vendre le Burundi à la Tanzanie. Nous devons tout faire pour que les ressources naturelles du pays soient profitables aux burundais au lieu d’enrichir un groupe de leaders tanzaniens, Ndayishimiye et son groupe, au moment où nos enfants s’assoient par terre dans les écoles par manque de pupitres. Nous devons aussi tout faire pour que les territoires du Bugufi et Buha reviennent à notre pays. Ensemble, nous vaincrons les corrompus et les corrupteurs. WhatsApp contact: +31685638237
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