Burundi: La Tanzanie est un autre pays qui appuie directement les derniers préparatifs du génocide encours (DEXIEME PARTIE).
Nous le disions dans notre précèdent article, la Tanzanie a toujours soutenu et soutient encore les extrémistes hutus du Burundi qui ont toujours cherché et qui rêvent jusqu’aujourd’hui d’exterminer tous les tutsis du Burundi. Ce démon date des années de la colonisation car avant, les burundais vivaient dans l’entente, respect mutuel et complémentarité. La Belgique devrait assumer cette responsabilité et indemniser le Burundi et les burundais pour les dommages causés par sa politique de ‘’diviser pour régner’’. Probablement que la commission spéciale, désignée en juillet 2020, qui va étudier le passé colonial de la Belgique, pourra arriver à une pareille conclusion dans son rapport qu’elle devra présenter, si rien ne change, en juin 2021. Si on s’en tient à l’article de Gaelle Ponselet , paru le 24 juillet 2020: ‘’ Passé colonial Belge : dix experts pour planter le décor’’, les objectifs de la commission sont clairs et encourageants : ‘’faire la clarté sur l’État indépendant du Congo (1885-1908) et sur le passé colonial de la Belgique au Congo (1908-1960), au Rwanda et au Burundi (1919-1962), examiner l’impact structurel que la colonisation a eu sur ces pays, en mesurer l’impact économique, puis formuler des recommandations sur la manière d’aborder cette page sombre de l’histoire, avant d’arriver à formuler des propositions pour réconcilier les peuples et pour protéger les archives’’.
Le plus grand souhait des burundais patriotes est que le Bugufi et Buha, un tiers de la superficie totale du Burundi actuel, revienne de droit au Burundi car ce territoire a été illégalement rattaché à la Tanzanie.
C’est pour cette raison que ce pays fait tout ce qui est à son pouvoir pour faire oublier ce dossier, en soutenant des pouvoirs criminels, en les corrompant avec des miettes de ce qu’elle tire , non seulement de ce territoire ( riche parait-il en minerais), mais aussi de l’exploitation des Belbases ( ports de Dar es Salaam et Kigoma). Le chemin de fer ‘’Cap le Caire’’ n’a pas été construit, le Bugufi a été cédé à la Tanzanie, les Belbases sont exploitées par la Tanzanie. Le Burundi a tout perdu. Non seulement que le Bugufi et Buha doivent lui revenir de droit, il doit être indemnisé à la hauteur des pertes subies pendant autant d’années.
Les patriotes burundais ont droit de se poser des questions de savoir pourquoi les pouvoirs qui se sont succédés n’ont pas crié à haute voix et réclamé la restitution de cette partie du territoire. Ce qui est grave, criminel, et qui constitue une haute trahison est de voir le pouvoir cnddfdd se lever un jour et aller, en collaboration avec la Tanzanie, implanter des bornes matérialisant la frontière entre le Burundi et la Tanzanie, laissant toujours le Bugufi et Buha à la partie tanzanienne. La décision aurait été prise lors d’une rencontre entre le Président burundais et le président tanzanien dans la zone tampon en Aout 2014. En Septembre 2014, les bornes de démarcation de la frontière ont été implantées. La population qui devrait perdre des maisons ou propriétés à cause de cette nouvelle délimitation attendait une indemnisation, au moment où d’autres en ont profité. Monsieur Macumi, situé à la borne 42, sur la colline Rumandari, commune Giteranyi de Muyinga disait le 12 septembre 2014 au journal Iwacu qu’il avait gagné quelques mètres.
Il est fort possible que cette partie du territoire soit abandonné par le cnddfdd en contrepartie des avantages que la Tanzanie lui a donné depuis le temps de la rébellion. Il est aussi probable que la part des avantages de l’exploitation des belbases destinée au Burundi soit versée sur les comptes de certaines autorités. Raison pour laquelle personne ne veut en parler. Une lumière sur ce dossier doit être faite. Elle est nécessaire de tant plus que la commission nationale chargée de la démarcation de la frontière devrait s’occuper du cas des frontières entre le Burundi et la République du Rwanda, la RD Congo et la République Unie de Tanzanie. Mais, seule la commission qui a travaillé sur cette frontière Burundi-Tanzanie a vite réalisé son travail aurait coûté plus de 20millions de frbu . Qui avait intérêt, entre la Burundi et la Tanzanie, que cette frontière soit matérialisée par des bornes ? C’est sans doute la Tanzanie et il est clair qu’elle aurait corrompu le pouvoir cnddfdd ou tout simplement mis en œuvre les conventions faites entre ce pays et le cnddfdd quand il était encore au maquis.
Il est alors compréhensible que la Tanzanie fasse tout son possible pour soutenir les extrémistes hutus qui cherchent à exterminer ou faire taire tous ceux qui voudraient dénoncer sa mauvaise gouvernance et qui exigeraient des enquêtes sérieuses sur ce dossier. Un autre pouvoir qui viendrait devra aussi se pencher sur les compromis entre la clique militaire au pouvoir au Burundi et une poignée de mafieux tanzaniens qui a en main la grande part des produits pétroliers et autres produits importés.
URN HITAMWONEZA invite encore une fois tous les burundais, dans leurs différences, de se mobiliser pour exiger que cette partie du territoire revienne au Burundi et qu’une commission d’enquête soit mise en place pour mettre toute la lumière sur ce dossier afin d’évaluer les dommages intérêts que la Tanzanie et la Belgique doivent verser au gouvernement burundais. WhatsApp contact: +31685638237 Email: [email protected] Twitter: URN HITAMWONEZA