Burundi: Le président Neva, Kenny Claude Nduwimana et la diaspora hutu extrémiste préparent un génocide des tutsis : Véritable Tour de Babel.
Depuis un certain temps, des messages audio de haine et d’incitation à l’extermination des tutsis circulent sur les medias sociaux dans le monde entier. Ils sont produits et propagés par un certain Kenny Claude Nduwimana, extrémiste hutu, devenu l’un des porte-parole du Président Ndayishimiye Evariste et son système cnddfdd. Ce n’est pas trop oser si on le considère comme tel alors qu’il n’y a pas eu de décret qui le nomme. En effet, ce qu’il dit et qu’il publie sans aucune crainte dans un pays contrôlé, ne peut être autorisé que par le Président lui-même. Imaginez-vous quelqu’un qui arrive à dire à un citoyen burundais qu’il peut l’empêcher de mettre le pied sur le sol burundais. Ce n’est pas n’importe qui. Soit, il a un appui très important dans la hiérarchie du pays, soit c’est un homme incontrôlé. Cette dernière version est à rejeter. Plutôt, dans tout ce qu’il dit, il a l’aval du président Ndayishimiye et toute la clique militaire parce qu’il dit ce qu’ils pensent, ou préparent, qu’ils n’osent pas dire à haute voix. Ils ont alors donné cette mission à Kenny Claude Nduwimana, devenu leur porte-parole le plus important. Ce qui le pousse à dire tout ce qu’il veut, à insulter qui il veut.
Et toutes les stratégies ont été mises en place pour le protéger. Quand Antoine Kaburahe, patron du journal Iwacu, soucieux du respect de la déontologie et de l’éthique journalistique, fait un clin d’œil à Nestor Bankumukunzi, président du conseil National de la communication ( CNC) et militant zélé du cnddfdd, la réplique est immédiate : Kenny Claude n’est pas journaliste, il n’est pas enregistré au CNC . Pourtant, il exerce comme journaliste, il fait des descentes sur terrain pour faire des reportages, on le voit plusieurs fois à côté de Pierre Claver Ndayicariye dans ses recherches des corps de hutus tués en 1972. En plus, ses publications sont connues de tous. Et ce n’est pas le CNC qui ne les a pas car il a un service de monitoring. Tout simplement, Nestor Bankumukunzi a eu un message du Président Ndayishimiye (pour ceux qui ne le savent pas, le cnc dépend directement de la présidence de la République) et du système cnddfdd : ne touchez pas à cet homme. Et il doit obéir aveuglement. Jean de Dieu Mutabazi a emboîté le pas à Nestor Bankumukunzi. Lui, qui préside la commission de prévention et de lutte contre le génocide, au cours d’une émission de la RTNB, il n’a fait que le protéger et s’est plutôt attaqué aux autres qui diffusent des messages de haine comme si pour lui, tout est autorisé. C’est à partir de ce moment que des hutus extrémistes de la diaspora se sont mobilisés pour donner appui à leur porte-parole. Ils collectent jour et nuit de l’argent pour que Kenny Claude Nduwimana trouve des moyens nécessaires pour diffuser à grande échelle des messages de haine, d’incitation à la haine et de génocide contre les tutsis.
Quel est ce pouvoir qui se dit être guidé par Dieu et qui planifie l’extermination des enfants de Dieu. Ils arrivent même à dire que les tutsis ne sont pas des humains. Kenny Claude les appellent des chiens, des chacals qui mangent la chair des hutus. Et Ndayishimiye Evariste se met à rire. Pourtant, la parole de Dieu dit : ‘’Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu’’ (Galates6 :7).
La construction du projet de génocide faite par le pouvoir Ndayishimiye, Kenny Claude Ndumimana et la diaspora hutu extrémiste semble ne pas tenir, les murs commencent à s’effondrer. L’argent collecté au sein de cette diaspora commence à faire objet de dispute entre ce Kenny Claude et le président de l’association des hutus extrémistes de Canada (collectif 72). 11.800 dollars américains seraient envoyés à Kenny Claude Nduwimana, ce que ce dernier refuse catégoriquement. Et pour se justifier, il recourt aux injures et menaces comme il est de son habitude. Et il enregistre des messages audio pleins d’injures et les envoie au concerné, sans oublier de les partager avec les autres pour montrer sa bravoure dans les injures comme il a l’habitude de le faire quand il invite les hutus à exterminer les tutsis après les avoir humilié avec des injures d’un homme non éduqué, un enfant grandi dans la rue (du moins qui n’a pas connu de parent).
Dans ces disputes, Pierre Claver Ndayicariye, président de la CVR et certains de ses commissaires qui soutiennent le travail de Kenny claude Nduwimana auraient tenté de jouer la médiation mais en vain. Ce porte-parole des génocidaires n’a pas hésité de dire à Freddy Nzeyimana qui l’accuse d’avoir détourné cet argent collecté et envoyé, qu’il est capable de l’empêcher de mettre le pied au Burundi ; lui qui se déclare combattant et membre du cnddfdd qui a un soutien du super ministre Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika. Chose normale.
Le projet de génocide commence alors à connaitre des perturbations car Dieu d’amour ne laissera pas le mal dominer la bien, le mensonge dominer la vérité. Si des hutus ont été tués par le pouvoir Micombero, comment un enfant d’un tutsi d’aujourd’hui devrait se sentir coupable des actes qu’il n’a pas commis ? Que chacun réponde de ses actes et que les innocents aient la paix, sinon, c’est un prétexte pour commettre le génocide. Mais, Dieu est grand, les planifications de ce génocide risquent de subir le sort de la tour de Babel (Genese11 :1-9).
URN HITAMWONEZA alerte encore une fois tous les burundais et la communauté internationale sur le fait que le génocide est un crime grave qu’il faut combattre avec toutes les énergies. Les hutus qui croient qu’ils resteront indifférents du génocide des tutsis commis par le pouvoir hutu qu’ils soutiennent, se trompent beaucoup. On sait comment on commence la guerre, mais on ne sait pas comment elle finit. C’est pourquoi ils devraient aussi se lever pour dire non à tous ceux qui préparent l’extermination des tutsis. Le Burundi est un pays pour tous. Nous devrons obligatoirement apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon, nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. Cette belle phrase de Martin Luther King devrait servir de leçon à Evariste Ndayishimiye et sa clique.