Burundi: Quand un gouvernement dit ‘’parent’’ ( leta mvyeyi) ne respecte aucune loi et met en danger ses enfants.

Burundi: Quand un gouvernement dit ‘’parent’’ ( leta mvyeyi) ne respecte aucune loi et met en danger ses enfants.
Ce gouvernement dit ‘’parent’’ est celui de Gitega, dirigé au plus haut sommet par des généraux. S’il devrait réellement être ‘’parent’’, il serait ‘’mauvais parent’’. C’est ce ‘’parent’’ qui divise ses enfants, qui les traite différemment, qui nourrit aux uns du poison, aux autres la bonne nourriture, et une autre catégorie à qui il ne donne rien du tout, sans oublier une autre qu’il ne veut même pas voir vivre sous le toit familiale.
Le traitement infligé à cette catégorie de burundais qui ont fui le même ‘’parent’’, le même pouvoir est diffèrent. Ceux qui sont en Tanzanie ont été régulièrement malmenés par sa milice imbonerakure, en collaboration avec la police tanzanienne en violation fragrante des lois internationales en matière des réfugiés. Ceux de Mahama au Rwanda étaient en sécurité car ce pays qui se respecte et qui respecte les droits des réfugiés n’a pas permis (comme l’a fait la Tanzanie) aux imbonerakure d’entrer et sortir du camp comme ils veulent pour aller perturber les rescapés de leurs brutalités et atrocités. Il a tout de même envoyé des espions qui se déguisaient en réfugiés. Ce sont ces derniers qui commencent aujourd’hui à se manifester en écrivant des lettres (en violation des lois comme leur Maitre a l’habitude de le faire) au président Evariste Ndayishimiye lui demandant de les rapatrier. Peut-être qu’ils ont terminé leur mission. Mais, oublient ils que ce n’est pas Ndayishimiye qui rapatrie les réfugiés ? Sont-ils manipulés ? Cette dernière version est la vraie. Mais, au moins, il fallait que leurs manipulateurs y mettent en peu d’intelligence. Quand le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, ose déclarer sur les medias que le gouvernement a toujours aidé certains de ces réfugiés de Mahama à s’évader du camp pour retourner au pays, c’est plus que scandaleux. Mais, la vérité est que ce sont les mêmes qui étaient envoyés en mission qui rentraient donner des rapports de mission. Et les faire évader du camp, c’est les mettre en danger de mort. Ce qui n’est pas un problème pour ce gouvernement dit ‘’parent’’ car pour lui, le plus important est qu’il atteigne son objectif. Mais le dire sur les ondes des medias est plus qu’idiot.
Ridicules aussi sont ces espions du système cnddfdd envoyés dans le camp de Mahama qui osent dresser des listes des réfugiés soit disant qu’ils demandent de rentrer au bercail sans les avoir consulté. C’est aujourd’hui que ceux qui se sont vus sur ces listes commencent à crier pour dénoncer ces manœuvres inacceptables de ce groupe et demande que justice leur soit faite. Faire rentrer quelqu’un de force au pays qu’il a fui est plus que criminel. La loi internationale en matière de réfugiés l’interdit.
Des familles entières se sont vues sur les listes, les unes sans les enfants, les autres avec un des enfants sans les autres, d’autres qui n’ont jamais été consultées. Plus grave encore, un certain Ezechiel Minani a été inscrit sur la liste pour avoir demandé de rentrer alors qu’il est mort depuis longtemps, raconte un proche.
Ces familles estiment qu’en fuyant le pays, elles n’ont pas écrit de lettre et que ce n’est pas en voulant retourner dans leur pays qu’elles écriraient des lettres. La voie officielle est connue : se faire inscrire au HCR qui, en collaboration avec le gouvernement d’accueil, organisent le retour des réfugiés après avoir averti le pays d’origine. Le HCR et le Gouvernement du Rwanda, ont déclaré n’avoir reçu aucune demande d’aucun refugié souhaitant retourner dans son pays natal. Sinon, ils sont disposés à aider tous ceux qui le désirent et qui en expriment individuellement la demande
Malgré l’appel incessant du président Ndayishimiye aux réfugiés de rentrer, il est clair que ce gouvernement ne s’est pas préparé à les accueillir. Peut-être qu’il y a une catégorie qu’il veut recevoir, et d’autres qu’il ne veut pas voir. Acculé par les questions du journaliste de la BBC le 4 Aout 2020, le porte-parole du président Ndayishimiye, a fait entendre qu’il n’est pas nécessaire de préparer des infrastructures d’accueil car chacun doit directement retourner chez lui, tous leurs biens sont en place et en bonne forme, protégés par le gouvernement ‘’parent’’. Mensonge !! Du moins, pas pour tous.
Oui, le General Ndayishimiye dit parfois une chose et son contraire. Tout à fait normal quand on parle trop comme lui, on risque de dire même ce qu’il ne fallait pas. En février 2020, 06 burundais, dont Jérémie Ngendakumana, qui rentraient se sont vus refuser l’accès au pays alors qu’ils étaient déjà arrivés à Kampala en Ouganda. En justifiant ce refus, Ndayishimiye a déclaré aux medias que c’est parce qu’ils n’ont pas suivi la procédure normale : passer par le HCR. Aujourd’hui, le porte-parole de la police déclare que le gouvernement aide des réfugiés à s’évader des camps pour retourner au pays. Très ridicule. On comprend que le cnddfdd avait peur de ces politiciens qui voulaient participer aux élections, on comprend aussi que manipuler les réfugiés de Mahama relève de la volonté de les faire rentrer de force (car ils disent eux-mêmes que le pouvoir qu’ils ont fui est toujours sur place et continue à tuer) afin de montrer à l’opinion que la paix est totale au Burundi. Mais, une manipulation qui les pousse à violer les lois internationales et les lois du pays qui les héberge n’est pas digne d’un ‘’gouvernement parent’’.
URN HITAMWONEZA est en droit de soutenir ces familles qui n’ont pas été consultées mais qui se sont retrouvées sur les listes des gens qui demandent de rentrer au Burundi, dans leur demande de justice. Heureusement qu’il a 05 responsables qui ont apposé leurs signatures sur la pétition. Ils doivent assumer cette responsabilité. Nous demandons que tout soit fait pour qu’ils répondent de leurs actes devant des institutions habiletés.

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