Burundi : Pas de violations des droits de l’homme au Burundi ; même le journaliste Jérémie Misago est réapparu. Oú est Jean Bigirimana ?
C’est le président Evariste Ndayishimiye qui a osé, sans honte, de déclarer sur France 24, le 21 Novembre 2022, qu’il n’y a aucune violation des droits de l’homme au Burundi ; que même ceux qui commettent des fautes sont directement arrêtés, jugés et sanctionnés. Ni les journalistes qui l’interrogeaient, ni nous les téléspectateurs, ni le président Evariste Ndayishimiye lui-même, personne ne peut y croire. Par ailleurs, dans d’autres occasions (seulement il oublie peut-être vite), le président Ndayishimiye disait à Ngozi, devant les représentants de la diaspora qui avaient visité le Burundi, qu’ils ont découvert un groupe de criminels qui enlevaient et tuaient des gens ; et que parmi eux se trouvaient des membres des forces de sécurité. Est-ce que ce groupe a été démantelé ? Quand ont-ils été arrêtés et jugés ? Ne continuent-ils pas à commettre les mêmes crimes ? Dans son récent rapport, le président de la Ligue Iteka disait qu’en moins de 3 mois seulement, 70 personnes ont été tuées au Burundi, 37 cadavres ont été trouvés, 16 personnes ont été torturées, 35 femmes et filles ont été violées, 155 burundais ont été arbitrairement arrêtés ; sans compter 8 personnes qui ont été portées disparues
Le journaliste du journal Iwacu Jérémie Misago allait faire la 9eme personne le samedi 19 Novembre 2022 n’eut été le rendez-vous que le président Evariste Ndayishimiye avait pris avec les journalistes de France 24. Quand cette nouvelle de la disparition du journaliste Misago a commencé à circuler, le président a ordonné à ses services de le relâcher sans tarder et ce d’une manière que rien ne soit connu du public. C’est ainsi qu’un bon montage a été fait, en complicité avec le journaliste ou tout simplement sous menace, jusqu’à ce qu’il soit remis par le spécialiste de tels montages, Nkwirikiye, le 22 Novembre 2022. La veille, il avait fait une vidéo rassurant ses proches qu’il était en vie, et qu’il n’a eu aucun problème. Il disait dans cette vidéo qu’il pourra rentrer le soir ou le lendemain. Il a cependant passé une nuit au bureau du SNR avant d’être présenté aux médias le 22 Novembre 2022. Il disait aussi, ce qui étonnant, que ce service lui a enlevé les menottes sur les bras. Qui l’avait menotté ? Pour avoir commis quelle faute puisque dans le discours lui imposé à réciter, il racontait qu’il s’est rendu lui-même à la montagne à Magara pour prier afin de se libérer des stresses causées par des dettes qu’il avait ? Comment peut-on sous le poids des dettes jusqu’à perdre le bon sens , programmer d’aller montrer aux parents sa fiancée ? C’est une belle occasion, une fête familiale, à laquelle on se prépare bien, avec d’ailleurs beaucoup de moyens. Comment a-t-il imaginé d’aller à la montagne pour prier juste le jour du départ alors que des proches l’attendaient pour se rendre chez eux à Kayogoro ? Toutes ces questions n’ont pas de réponses. Mais, un jour, quand il ne sera plus sous le joug de ces loups qui se font passer pour des agneaux comme leur chef, il dira la vérité de ce qui s’est passé car tout le reste est incompréhensible. Oui, ils ont un peu réussi à faire un bon montage pour sauver la face du président Ndayishimiye qui était au sommet de la Francophonie et qui avait pris rendez-vous pour une interview exclusive avec France 24, mais ce montage ne peut en aucun cas convaincre les burundais qui savent le fonctionnement du système cnddfdd et de sa machine à tuer. Jérémie Misago a été sauvé par cet évènement, sinon, il allait subir le sort de son confrère Jean Bigirimana, enlevé par un véhicule du SNR et dont le cadavre n’a même pas été retrouvé. Le président Evariste Ndayishimiye dira peut-être qu’il sait qu’il est parti au Rwanda comme il disait, le 14 juillet 2021 à France 24 et Rfi, lors de sa visite officielle en RDC, qu’il n’y a pas de disparitions forcées au Burundi ; que ceux qui sont dits disparus sont des gens qui sont partis au Rwanda.
URNHITAMWONEZA demande au système cnddfdd et à Evariste Ndayishimiye d’arrêter ce genre de mensonges ; il n’y a rien de caché qui ne sera dévoilé. Toutes leurs stratégies sont connues, et tous les crimes que ce système a commis sont régulièrement enregistrés, tous les responsables sont aussi connus, tôt ou tard, ils devront un jour répondre de leurs actes. A tous les burundais, soyons unis, mobilisons-nous pour barrer la route à tous ces criminels car au finish, nous arriverons à nous en débarrasser et trouver des patriotes pour nous conduire à la paix et la sécurité pour tous et au développement souhaité.